La Roumanie à l’Exposition Internationale d’Art contemporain de la Biennale de Venise…
Deux projets ont été choisis afin de représenter la Roumanie à l’édition 2013 de la Biennale de Venise, suite au Concours national organisé par les ministères roumains de la Culture et des Affaires étrangères et l’Institut culturel roumain. Il s’agit d’Une rétrospective immatérielle de la Biennale de Venise qui peut être admirée dans le Pavillon de la Roumanie aménagé dans le Giardini della Biennale et du Centre de réflexion pour des histoires suspendues. Une Tentative — accueilli par la Nouvelle galerie de l’Institut roumain pour la Culture et la Recherche humaniste, qui siège depuis 1930 au Palazzo Correr.
România Internațional, 06.07.2013, 01:02
Deux projets ont été choisis afin de représenter la Roumanie à l’édition 2013 de la Biennale de Venise, suite au Concours national organisé par les ministères roumains de la Culture et des Affaires étrangères et l’Institut culturel roumain. Il s’agit d’Une rétrospective immatérielle de la Biennale de Venise qui peut être admirée dans le Pavillon de la Roumanie aménagé dans le Giardini della Biennale et du Centre de réflexion pour des histoires suspendues. Une Tentative — accueilli par la Nouvelle galerie de l’Institut roumain pour la Culture et la Recherche humaniste, qui siège depuis 1930 au Palazzo Correr.
Alexandru Damian, vice-commissaire, nous dit davantage sur la Rétrospective immatérielle de la Biennale de Venise : «Ce premier projet appartient à Alexandra Pirici et à Manuel Pelmush, avec pour commissaire Raluca Voinea. Une Rétrospective immatérielle de la Biennale de Venise inclut une recherche du type performance qui se déroulera tout au long de la Biennale. Le projet offre une vision fraîche et dynamique sur l’histoire de la Biennale depuis sa création en 1885 jusqu’à nos jours. Le commissaire et les auteurs ont fait une sélection sur une centaine d’œuvres renommées, qui sera représentée chaque jour par les 10 performers présents dans le Pavillon. La performance n’est pas un acte artistique éphémère mais uniquement immatériel, c’est un acte qui repose sur des recherches ».
Intitulé Centre de réflexion pour des histoires suspendues. Une tentative… le deuxième projet roumain à la 55e édition de la Biennale de Venise réunit 5 artistes de Roumanie et une plasticienne de Pologne. Son commissaire Anca Mihulet explique : « L’exposition est accompagnée de deux publications, dont une lancée lors du vernissage même. Elle contient un guide explicatif de l’exposition, ainsi que 6 interviews avec les artistes participants, de sorte que le visiteur puisse entrer directement dans l’ambiance du Centre de réflexion pour des histoires suspendues. L’exposition peut avoir un parcours chronologique, axé sur l’histoire de l’art ainsi que sur l’obsession du savoir ».
Et Anca Mihulet d’expliquer aussi le titre donné au projet : « Il est suggestif, le Centre de réflexion s’attache à pénétrer dans l’ambiance institutionnelle qui règne dans ce bâtiment depuis les années ’30. Nous avons beaucoup misé sur l’histoire de l’Institut roumain pour la Culture et la Recherche humaniste de Venise, qui est une des plus anciennes institutions de culture moderne de Roumanie. Il a été conçu dès le début comme un centre qui abrite l’esprit roumain à Venise. J’ai essayé en quelque sorte de moderniser ce concept et d’extrapoler l’idée. J’ai pensé aux histoires suspendues qui ne sont pas nécessairement très connues, mais qui sont très suggestives pour une certaine époque ou dans un certain endroit. »
Hormis les deux projets qui représentent la Roumanie au niveau institutionnel, d’autres artistes roumains sont également présents à la Biennale de Venise. Le vice-commissaire Alexandru Damian : « Cette Biennale dont le commissariat est assuré par Massimiliano Gioni et qui s’intitule Le Palais encyclopédique, réunit aussi les artistes roumains Stefan Bertalan et Geta Bratescu, dont les oeuvres peuvent être admirées dans le Pavillon général. D’autres artistes roumains, dont Stefan Bertalan, sont aussi présents à une autre exposition organisée à Venise par la Fondation Triade” et intitulée If a Rendeline could speak – Si un pissenlit pouvait parler”. Je mentionnerais également le nom de l’artiste Bogdan Rata dans le cadre de l’exposition collatérale qui s’inscrit dans la série d’événements collatéraux mis en place au Palazzo Bembo et dont le commissaire est Cosmin Nàsui. Cette année la Roumanie est représentée à Venise par plusieurs projets, ce qui contribue à une meilleure visibilité de l’art roumain en Italie ».
Notons que la 55e édition de la Biennale de Venise se tient du 1er juin au 24 novembre….(trad. : Alexandra Pop)