Horia Mihail – triomphe en Argentine
Il a offert au public, à cette occasion, le même récital qu’il avait présenté en Roumanie dans le cadre de la tournée nationale « Le piano voyageur », organisée en 2013, pour la troisième fois, par Radio Roumanie Culture et l’association culturelle Accendo. Horia Mihail — un des meilleurs pianistes roumains de sa génération — conquiert le public par la noblesse de son style. Diplômé du Collège de mathématiques et de physique « Andrei Şaguna » de Braşov, Horia Mihail a étudié le piano à l’Académie de Musique de Bucarest, avec le professeur Constantin Ionescu-Vovu. Après 14 années d’études en Roumanie, l’artiste a suivi les cours de l’université d’Illinois, aux Etats-Unis, où il a travaillé avec Ian Hobson. En 1995, il obtenait son diplôme universitaire et son diplôme de master. En 1999, il obtient le diplôme d’artiste de l’Université de Boston, où il a étudié avec Anthony di Bonaventura.
Simona Sarbescu, 23.11.2013, 12:04
Il a offert au public, à cette occasion, le même récital qu’il avait présenté en Roumanie dans le cadre de la tournée nationale « Le piano voyageur », organisée en 2013, pour la troisième fois, par Radio Roumanie Culture et l’association culturelle Accendo. Horia Mihail — un des meilleurs pianistes roumains de sa génération — conquiert le public par la noblesse de son style. Diplômé du Collège de mathématiques et de physique « Andrei Şaguna » de Braşov, Horia Mihail a étudié le piano à l’Académie de Musique de Bucarest, avec le professeur Constantin Ionescu-Vovu. Après 14 années d’études en Roumanie, l’artiste a suivi les cours de l’université d’Illinois, aux Etats-Unis, où il a travaillé avec Ian Hobson. En 1995, il obtenait son diplôme universitaire et son diplôme de master. En 1999, il obtient le diplôme d’artiste de l’Université de Boston, où il a étudié avec Anthony di Bonaventura.
En tant que pianiste concertiste de l’Orchestre de la Radio roumaine, Horia Mihail monte souvent sur la scène de la salle de concerts de la Radio, il collabore avec les orchestres symphoniques du pays et il est en même temps soliste de l’orchestre philharmonique de Braşov. A cette activité, déjà très riche, s’ajoutent des tournées à l’étranger. Ce qui fait qu’au fil du temps, il a donné plus de 2 mille récitals et concerts dans 18 pays de 4 continents. Ces dernières années, Horia Mihail a participé à plusieurs projets nationaux dans le domaine de la musique ayant eu un grand impact culturel et social : « Le piano voyageur », « La flûte d’or », « Le violon de George Enescu dans les villages » et « Le duel des violons ».
A Ushuaïa — ville la plus australe du monde — le récital de Horia Mihail a été accueilli par la salle de concert de l’Hôtel Arakur. L’artiste a choisi 3 sonates de Beethoven : Clair de lune, Appassionata et Pathétique. L’interprétation de Horia Mihail a suscité l’enthousiasme du public, qui l’a longuement applaudi.
Pour participer au Festival international de musique classique d’Ushuaïa, le pianiste roumain Horia Mihail a bénéficié du soutien de l’Institut Culturel Roumain, de l’Ambassade roumaine à Buenos Aires et de la Radio publique. Voici ce que déclarait Horia Mihail avant son départ pour l’Amérique du Sud:« C’est ma première traversée de l’Equateur en tant que musicien ou touriste. J’irai en Argentine, à Buenos Aires, où je donnerai un récital solo, après quoi je prendrai à nouveau l’avion et je volerai plusieurs heures jusqu’à Ushuaïa, la ville la plus australe du monde. Elle accueille le Festival Beethoven, dans lequel j’ai été invité à donner un récital. Le programme musical que je présente depuis pas mal de temps en Roumanie sera ainsi entendu ailleurs. Cela me réjouit beaucoup, car ce sera le cinquième continent que je découvre d’un point de vue musical. Ce sera un voyage intéressant et j’espère en rapporter de belles histoires. »
Le Festival International de Musique Classique d’Ushuaïa (qui s’est déroulé du 5 au 19 octobre 2013) et qui en est arrivé à sa 9e édition, a été organisé par le producteur « Festspiele ». Ecoutons à nouveau le pianiste Horia Mihail, qui nous fait part de ses premières impressions liées au moment où il a mis le pied sur le continent sud-américain, plus précisément en Patagonie:« …C’est un paysage vraiment incroyable. C’est vrai que le froid que j’ai dû subir 48 heures durant a mis son empreinte sur ma voix, mais l’atmosphère a été très bonne aux concerts. Le public s’y manifeste très bruyamment lors des applaudissements. J’imagine que c’est ainsi que s’extériorisaient les spectateurs d’opéra il y a 100 ou 150 ans lorsque le spectacle leur plaisait. »
Avant le concert en Terre de Feu, Horia Mihail a joué à Buenos Aires, le 13 octobre, au Salon du Centre culturel « L’Usine de l’art » (« Usina del Arte »). C’est un espace bien connu dans le paysage culturel d’Argentine, construit, comme son nom l’indique, sur l’emplacement d’une ancienne usine, avec le soutien du gouvernement de la ville de Buenos Aires.
Sena Latif, chargée d’affaires de la Roumanie en République d’Argentine, a souligné l’importance du domaine culturel pour les relations bilatérales roumano — argentines. Celles-ci disposent d’un immense potentiel à même de renforcer le dialogue entre les deux nations et de faciliter une meilleure connaissance réciproque. Voici les propos de Horia Mihail, à l’issue de sa tournée en Argentine, lorsque le public lui avait réservé une ovation debout plusieurs minutes d’affilée: « A Buenos Aires j’ai joué dans un espace relativement neuf, qui s’appelle Usina del Arte, l’Usine de l’Art. C’est un ensemble composé de deux salles de concert et de bien d’espaces d’expositions, aménagé dans une ancienne usine. Moi j’ai joué dans une de ces salles, destinée à la musique de chambre, qui peut accueillir trois centaines de personnes. J’ai été agréablement surpris de voir la salle comble. Ce concert a été organisé avec l’appui de l’Ambassade de Roumanie en Argentine. J’y ai pu rencontrer quelques membres de la communauté roumaine d’Argentine, qui n’est pas très nombreuse d’ailleurs. Hier soir, j’ai joué dans le cadre de ce festival qui est arrivé à sa 9e édition, organisé à Ushuaïa, au bout du monde. Les gens des parages se plaisent eux-mêmes à appeler cette ville El fin del mundo. Cette année, le compositeur vedette du festival a été Beethoven, ce qui convient à merveille à mon programme musical. Hier soir, j’ai interprété les morceaux que j’avais joués dans « Le piano voyageur ». Cette fois-ci, ma musique résonne à Ushuaïa, devant un public impressionnant compte tenu du nombre d’habitants de la ville, à savoir près de 60.000. Ces concerts rassemblent entre 300 et 700 spectateurs. On y joue toutes les symphonies de Beethoven. »
La carrière de Horia Mihail comporte aussi un volet international. Il mène une intense activité en tant que président de l’Association Culturelle Accendo. Il organise cinq tournées MusicON du Trio Le Piano roumain, trois tournées Stradivarius et, en coopération avec Radio Roumanie Culture, les tournées nationales le Piano voyageur et le Duel des Violons: Stradivarius vs. Guarneri. Horia Mihail s’est récemment rendu à Chişinău, pour un concert consacré au centenaire du compositeur polonais Witold Lutoslawski. Il a également joué à la Salle de la Radio publique roumaine sous la baguette du chef d’orchestre canadien Julian Kuerti…(trad.: Mariana Tudose, Dominique)