Dans les mois qui ont suivi la chute du régime communiste, la bataille entre les partisans d’une société démocratique, arrimée à l’Ouest, et les partisans d’un statu quo et d’une société aux libertés limitées a fait rage. Le peuple de Timișoara, cette ville où la révolution débuta à mi-décembre 1989, donnera naissance à la société « Timișoara » qui rédige au mois de mars 1990 la célèbre proclamation qui portera le nom de la ville. Manifeste politique et civique, le document esquissait la voie souhaitée pour une Roumanie démocratique, moderne et occidentale, départie de son passé de dictature.
L’une des dates les plus sombres de l’histoire contemporaine de la Roumanie est celle du 6 mars 1945. Car c’est bien ce jour-là que sous la pression de l’émissaire soviétique Andrei Vychinski le premier gouvernement à majorité communiste, dirigé par Petru Groza, sera imposé au roi Michel. Ce gouvernement sera responsable du processus de soviétisation du pays, transformant une nation libre et démocratique en un État répressif et totalitaire. Le gouvernement Groza allait bientôt nationaliser les usines et les commerces, les infrastructures et une grande partie de logements privés. Il allait dissoudre les partis politiques et jeter en prison des centaines de milliers de personnes de tous âges et de toutes conditions sociales. Retour.
Ecrit en français, ce livre de mémoires primé par l'Académie française récupère l'ambiance du Bucarest des années 1950-1960
La Roumanie, membre du bloc communiste et du pacte de Varsovie, n’avait noué des relations diplomatiques qu’avec la RDA. A partir de la seconde moitié des années 60, la position de Bucarest en matière de politique étrangère qui semblait la distancer de plus en plus de Moscou, amena la RFA à établir des relations diplomatiques avec la Roumanie en 1967.
En Roumanie, la voix du Parti communiste roumain se faisait entendre grâce à son journal officiel Scânteia, « l’Etincelle ».
Cela fait plus de trente ans qu’Andrei Ursu se bat pour faire connaître la vérité sur la mort de son père.
Généralement perçues comme des espaces froids et dépersonnalisés, où une autorité impose l’ordre et sa volonté aux citoyens, les institutions sont toutefois importantes pour connaître le passé, car autant la créativité humaine que la routine quotidienne se reflètent dans leur existence et dans leur fonctionnement.
Une étudiante aux Beaux-Arts fait un documentaire sur la manière dont les Roumains ont vécu la révolution de 1989 et le régime de Ceausescu
Nous remémorons les évènements déroulés du 16 au 27 décembre 1989 en Roumanie.
Il y a 34 ans, la dictature communiste roumaine était renversée, mais la Révolution roumaine allait encore faire des morts et des blesses. Un millier de personnes ont été tuées en décembre 1989.
34 ans se sont écoulés depuis la révolution anticommuniste roumaine, déclenchée à Timișoara (ouest).
L'une des premières institutions culturelles roumaines visées par la soviétisation a été la prestigieuse institution de l'Académie roumaine, fondée en 1866.
Journaliste sur France Inter, Sonia Devillers était présente à Bucarest du 8 au 10 décembre dernier, pour lancer dans le cadre du Salon...
L'histoire du club démarre en 1923, lorsque les cheminots bucarestois des Ateliers Grivita parviennent à convaincre le patronat de subventionner la création d'une équipe de foot.
Née d'un père réfugié lituanien et emprisonné huit ans dans un goulag, l'autrice americano-lituanienne Ruta Sepetysse fait un point...