Il fut un temps où le simple fait d’évoquer le nom de Ana Pauker faisait frissonner l’interlocuteur. Dans l’histoire du régime communiste roumain, cette femme de poigne, militante de la première heure, membre du premier gouvernement rouge installé à Bucarest, occupe une place certainement à part.
Dans les années 1980, les responsables du régime communiste évoquaient un plan de sauvetage du dirigeant de la Roumanie socialiste Nicolae Ceaușescu en cas de troubles sociaux et de protestations de rue. Appelé « Le Plan Z », celui-ci n’a pas pu être mis en application lors de la Révolution anticommuniste de décembre ‘89 à cause du refus des hommes du régime de soutenir l’impopulaire leader politique