Libres ensemble, un programme de l’OIF
Lutter contre les discours de haine par tous les moyens possibles... dont la photographie.
Brigitta Pana, 15.10.2018, 13:04
« Libres ensemble » est un mouvement
citoyen lancé par la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, il
y a deux ans, suite à des attentats terroristes perpétrés dans des pays de
l’espace francophones, pour contrer le discours de violence de ceux qu’elle a
appelés des « marchands de haine ». Les initiatives dans le cadre de
« Libres ensemble » sont multiples, telles des ateliers de formation
de formateurs et de médiateurs pour les quartiers et autres zones sensibles du
point de vue de la cohabitation des gens qui y habitent. Cela passe notamment
par le biais de jeux de rôles, qui permettent aux jeunes d’écouter les
arguments des autres et de chercher les meilleurs arguments pour soutenir leurs
propres idées et attitudes. Au Pavillon de l’OIF du Village de la Francophonie d’Erevan, les
curieux ont eu l’occasion d’assister à des exemples concrets du travail
qu’implique un tel atelier. A Erevan Fatima Aouidat, responsable du ce
programme à l’OIF, explique au micro d’Ileana Taroi.
C’est à l’occasion de la Journée
internationale de la Francophonie de cette année, que le Bureau régional de
l’OIF pour l’Europe centrale et orientale (BRECO) a eu l’idée de lancer un
concours photo, Libres ensemble – le dire en images, ouvert à tous les jeunes
de l’espace francophone. Au total, 42 photographes âgés de 16 à 20 ans, de 12
pays membres de la Francophonie situés sur 4 continents, ont relevé le défi et
soumis leurs essais au jugement des internautes. Les 30 meilleures photos ont
ensuite été envoyées au jury présidé par l’ambassadeur d’Egypte en Roumanie,
qui en choisi 20 finalistes. Le concours a eu cinq lauréats, mais toutes les
photos finalistes ont fait l’objet d’une exposition au Village de la
Francophonie ouvert Erevan, pour le 17e
Sommet international de la Francophonie. Le gagnant du 1er prix,
Dany Bitita, de la République démocratique du Congo, était lui aussi dans la
capitale arménienne, où il a répondu aux questions d’Ileana Taroi.