Une semaine avec Wajdi Mouawad
Lundi
Andrei Popov, 28.07.2014, 17:15
Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lInstitut français de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…
A ses 45 ans, Wajdi Mouawad est lauteur de textes joués aux quatre coins de la planète. Les sujets, les angles, le style font de son écriture la trame de spectacles ou de films puissants, qui obligent le spectateur à prendre position, que ce soit dans ladhésion ou le rejet. Cest le cas, par exemple d« Incendies », pièce transposée à lécran par Denis Villeneuve en 2010, mais aussi mise en scène, en mai dernier, par Radu-Alexandru Nica au Théâtre Magyar dEtat de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, avec un succès retentissant. A parcourir la liste des titres des textes Wajdi Mouawad – « Incendies », « Forêts », « Ciels », « Rêves », « Seuls » et ainsi de suite – on dirait que lauteur a une certaine obsession de la pluralité. Est-ce vraiment le cas ? Pourquoi tout démultiplier ?
Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest