Maria Lucia Hohan
Beyoncé, Jennifer Lopez, Kate Hudson, Taylor Swift, Nicole Kidman, Goldie Hawn, Paris Hilton, Eva Longoria, Catherine Zeta-Jones, Sofia Vergara, Maria Sharapova, Shakira. Voilà les noms de quelques-unes des célébrités internationales qui ont porté avec fierté des robes de ses collections. Dès prix Oscar jusqu’à la Maison Blanche, les robes MLH, le nom du label de la créatrice Maria Lucia Hohan, ont suscité l’admiration partout où elles ont été portées.
Ana-Maria Cononovici, 21.11.2017, 14:32
Beyoncé, Jennifer Lopez, Kate Hudson, Taylor Swift, Nicole Kidman, Goldie Hawn, Paris Hilton, Eva Longoria, Catherine Zeta-Jones, Sofia Vergara, Maria Sharapova, Shakira. Voilà les noms de quelques-unes des célébrités internationales qui ont porté avec fierté des robes de ses collections. Dès prix Oscar jusqu’à la Maison Blanche, les robes MLH, le nom du label de la créatrice Maria Lucia Hohan, ont suscité l’admiration partout où elles ont été portées.
À 18 ans, Maria Lucia Hohan a choisi d’étudier la mode a Paris, ville qui l’a séduite. Après avoir fini ses études à l’Institut Supérieur des Arts Appliqués, elle a commencé son parcours fulminant dans le monde de la mode de luxe. Puis, elle a fait un stage chez Krizia, la maison milanaise de mode. Tout de suite après, elle est revenue en Roumanie où, commençant avec deux machines à coudre d’occasion, elle a ouvert son propre atelier à Bucarest. C’était en 2003, et elle n’avait que 23 ans.
De son expérience française, elle a gardé, selon ses propres mots, « l’appréciation pour la lingerie française, pour les intérieurs des Français, pour leur style naturel et sans chichis et l’obsession pour le confort, d’où mon intention de transformer la robe de soirée en un vêtement plus simple et très commode. Sans trop d’accessoires, sans trop de restrictions. »
Passionnée par tout ce qui est beau, mais aussi par le confort, Maria Lucia Hohan cherche cet accord même entre les tenues qu’elles crée, à la fois élégantes et faciles à porter. Peu après l’ouverture de l’atelier, les éditions roumaines des magazines internationales « Elle », « Glamour » ou « Cosmopolitan » ont commencé à présenter ses créations dans leurs pages de mode et les premières vedettes roumaines ont donné la préférence à ses créations.
Consciente que cela prend beaucoup d’années pour construire un label, Maria Lucia Hohan a travaillé à la consécration de son style. Et, en 2010, le film « Black Swan », avec Natalie Portman et Mila Kunis, a créé une véritable tendance dans la mode internationale, les tenues inspirées du monde du ballet devenant très recherchées. En plus, quand les éditeurs de mode des grandes revues internationales ont commencé a chercher des collections de mode pour leurs éditoriaux, les créations de Maria Lucia Hohan, féminines, diaphanes et raffinées, ont été parfaites.
Le nom de la créatrice roumaine a fait de nouveau le tour du monde au mois d’avril de l’année dernière, lors du lancement de l’album de Beyoncé, « Lemonade », car le début impressionnant, avec des ventes de plus de 500.000 exemplaires dans la première semaine, a poussé les commentateurs à s’intéresser aussi aux tenues de la chanteuse. Et une de ces tenues – une robe vaporeuse dénommée Meteora – apparait dans la vidéo de la pièce musicale « Freedom » et porte l’étiquette du label roumain MLH.
La créatrice croit à la passion et à la qualité, même si elle est consciente que le monde dans lequel elle évolue « a été, est et sera une affaire ». Un monde très dynamique, mais où il est important que des ateliers petits et moyens continuent d’exister. Face aux dimensions des colosses de la mode, ils peuvent encore apporter de l’innovation, de la qualité et du taillé sur mesure à des prix plus accessibles. Des qualités qui constituent la clé du succès des collections de Maria Lucia Hohan. (Trad. Nadine Vladescu)