Panait Istrati
Istrati a fait tous les sales boulots, toujours en équilibre sur cette brèche instable, où son romantisme se heurtait à la pauvreté, à linjustice et à la violence des hommes...
Rateau Grégory, 13.06.2017, 13:45
Lorsque j’ai lu « Mes départs » de Panait Istrati, j’ai ressenti exactement cela. Une main amie m’était tendue, ses mots coulaient par perfusion, redonnant des couleurs à me joues. Savoir que bien avant moi, sur les terres que je traverse maintenant en étranger, un jeune homme a vécu dans le doute, la honte, la culpabilité, pour prendre le risque de dévorer la vie envers et contre tous, je me sens moins seul et plus confiant.