Résultats économiques de 2013
Sur lensemble de 2013 la PIB de la Roumanie cest à dire la somme des biens et des services produits par léconomie roumaine a augmenté de 3,5% par rapport à 2012, selon lInstitut National des Statistiques.
Florin Orban, 04.03.2014, 13:01
Sur l’ensemble de 2013 la PIB de la Roumanie c’est à dire la somme des biens et des services produits par l’économie roumaine a augmenté de 3,5% par rapport à 2012, selon l’Institut National des Statistiques. Le PIB de l’année dernière a surmonté les plus récentes estimations des autorités qui tablaient sur une croissance de 2,8%, mais, également, des analystes. De telles évolutions sont des signaux positifs qui doivent être maintenus tant en 2014 que pendant l’année suivante — a dit le premier ministre Victor Ponta qui soutient que cette année, la Roumanie va faire des emprunts du marché financier de 2 milliards d’euros moins chers. Et le premier ministre de préciser qu’à partir du 1-er juillet il y a l’intention de baisser le niveau des contributions aux assurances sociales mais, le plus probablement, on va appliquer l’exemption d’impôts sur le profit re-investi.
Victor Ponta: « L’évolution a été bonne en 2013, tant en matière de croissance économique que du déficit et de l’absorption des fonds européens et alors, de toute évidence, en 2014 nous pouvons continuer de prendre les mesures pour stimuler, d’une part, les équilibres sociaux, les retraites et les salaires et, d’autre part, les équilibres de l’industrie privée. La hausse des exportations et de la production industrielle ont été très importantes. Nous continuons la même tendance de croissance et nous pouvons nous permettre lorsque tout va bien, continuer dans la même lignée. Nous avons constaté que les investissements, eux aussi, ont augmenté en 2013 et donc l’exemption d’impôts des profit re-investis est un des objectifs réalisables. »
Par ailleurs cette hausse importante, de plus de 5% du quatrième trimestre de l’année dernière vis-à-vis de la période semblable de 2012 a été déterminée par un réviriment de la consommation en fin d’année, tous les secteurs, presque, ayant bien tourné créant un effet d’entraînement — estime, à son tour, l’économiste Aurelian Dochia. Celui-ci a déclaré pour Radio Roumanie que la bonne évolution de 2013 pourrait représenter un moment important pour le développement économique futur de la Roumanie, en dépit des facteurs conjoncturels qui y ont contribué tels l’année agricole exceptionnelle.
Aurelian Dochia: « Facteurs conjoncturels ou non, il me semble qu’il ne faut pas perdre de vue ce chiffre de croissance qui est le plus élevée de toute l’Union Européenne et je pense qu’ainsi, la Roumanie a une chance spéciale. Le pays se place à l’attention des investisseurs, surtout de l’Union Européenne, qui sont toujours attirés par les zones prouvant des taux élevés de croissance et, selon moi, des chances existent que ce chiffre annoncé crée une sorte de cercle vertueux qui puisse faire renaître la confiance, non pas seulement des investisseurs mais pourrait entraîner un cycle de croissance à moyen terme. De toute évidence, il serait très important de nous inscrire dans une telle trajectoire. Je pense que des chances existent que notre pays soit estimé comme l’était la Pologne. Tandis que toute l’Europe était en récession, la Pologne enregistrait une croissance de quelques 3%. Eh bien, il semble que ce serait le tour de la Roumanie d’être ainsi considérée et puisse bénéficier d’une attitude beaucoup plus favorable des investisseurs et de tous les partenaires d’affaires. »
Aurelian Dochia avertit, néanmoins, que ces aspects ne se concrétisent pas si les autorités ne mettent pas en pratique une série de mesures de reformes structurelles et non pas seulement et le fait que 2014 est une année électorale fait augmenter le risque des dérapages, compte tenu de l’expérience antérieure.
Aurelian Dochia: « Pour maintenir de manière soutenable une telle trajectoire il faut accompagner cet élément de surprise positive offerts par le chiffre croissant qu’annoncent les statistiques par des mesures en conséquence du point de vue des politiques économiques. Il faut faire des choses que nous avons promis tant de fois sans le faire jusqu’à présent, y compris les investissements dans l’infrastructure et l’attraction des fonds européens. Donc c’est une chance que nous avons et nous devons montrer être capables de la mettre en valeur. Malheureusement, 2014 étant année électorale, certains risques existent. L’expérience des 20 dernières années montre que pendant les années électorales certains dérapages sont apparus en matière de politique macro-économique et nous ne pouvons qu’espérer avoir la sagesse d’utiliser le moment favorable qui s’annonce. »
Le professeur universitaire Dan Armeanu de l’Académie d’Etudes Economiques de Bucarest estime que, malheureusement, la croissance économique n’est pas sensible dans les poches de la population.
Dan Armeanu : « A ce moment, les choses se présentent très bien. Nous avons une très bonne stabilité macroéconomique et, en ce sens , nous pouvons détailler : une croissance économique, une des plus importantes de l’UE, nous avons un poids réduit de la dette publique, une des plus réduites dans le contexte de la crise des dettes européennes, nous avons un taux bas de l’inflation et, il faut le dire, sur la toile de fond d’une très bonne année agricole, un taux du chômage , disons, entre des limites acceptables, beaucoup en dessous de la moyenne européenne, le déficit de compte courent le plus bas , je pense, des 20 dernières années. En 2013, l’année agricole très bonne a sauvé la croissance économique et a eu, également, un impacte sur l’inflation. Il faut mentionner, aussi, les exportations, car les exportations se sont beaucoup développées sur la base de la croissance de celles en dehors de la zone euro et si ce facteur devient un facteur permanent il serait bénéfique pour la croissance économique future. Le problème est que cette croissance économique, hélas, n’est pas sensible dans les poches de la population. »
Pour 1014, la Commission Européenne estime pour l’économie roumaine une avance de 2,3%. (trad.: Costin Grigore)