L’industrie des logiciels
Selon une étude de la compagnie de consulting financier et audit ERNST & YOUNG publié en août 2012, la Roumanie est un marché émergent des plus attrayants pour les spécialistes en logiciels, surtout en matière de d’applications pour les plate-formes mobiles. Dans APP STORE il y avaient à ce moment-là plus de 400 applications roumaines ainsi qu’un nombre similaire au niveau du marché dédié aux plate-formes ANDROID.
Florin Orban, 15.01.2013, 12:40
Selon une étude de la compagnie de consulting financier et audit ERNST & YOUNG publié en août 2012, la Roumanie est un marché émergent des plus attrayants pour les spécialistes en logiciels, surtout en matière de d’applications pour les plate-formes mobiles. Dans APP STORE il y avaient à ce moment-là plus de 400 applications roumaines ainsi qu’un nombre similaire au niveau du marché dédié aux plate-formes ANDROID.
Le nombre d’applications développées en Roumanie augmente sans cesse et on estimait, en août dernier, que jusqu’à la fin de 2012, le nombre de ces applications augmenterait cinq fois. » Si la Roumanie représente un marché attrayant pour la partie de développement, la consommation interne reste assez bas » remarquait en conclusion l’étude de ERNST & YOUNG.
Le président de l’Association Nationale des Exportateurs et Importateurs de Roumanie, Mihai Ionescu, nous parle de l’importance du secteur IT et surtout de la partie des logiciels pour le commerce extérieur roumain et les statistiques qu’il présente concernent les résultats de 2011, pour 2012 estimant une hausse croissante : « Cette industrie, à travers ses composantes de matériel, de logiciels et de services télécom réalise un total actualisé de 4,7 milliards d’euros. Ceci veut dire plus de 10% des exportations roumaines. Ceci est tout à fait spectaculaire car de ce montant, 20% c’est l’exportation de logiciels. En matière d’importations, il y a eu 5,2 milliards d’euros, également 10% des importations roumaines dont 10%, seulement, représente l’importation de logiciels. Ces statistiques, 20% poids des logiciels dans l’exportation et 10% dans l’importation met en évidence ce secteur à balance commerciale excédentaire, non pas seulement depuis l’année dernière, mais depuis la période de boom. Depuis 2009, chaque année ce décalage positif augmente sensiblement. Ainsi, pendant les 5 dernières années, le solde positif de la balance commerciale concernant les logiciels a connu une croissance de 4 fois. Pareillement, dans le domaine des logiciels, plus de c4000 emplois ont été créés depuis 2008 à 2010. C’est un secteur qui offre des emploi et c’est bien que ces gens-ci travaillent en Roumanie et non pas ailleurs. »
A son tour, le coordinateur du Secrétariat du Conseil pour l’Exportation, Costin Lianu, nous parle de l’appui que l’Etat offre à ces sociétés produisant des logiciels : « Chaque année, des dizaines de sociétés du secteur IT participent à au moins 5- 10 événements, cette participation étant subventionnée par le budget. Il s’agit de foires internationales ou de missions économiques que nous appuyons afin d’accroître la capacité d’exportation de cette industrie qui s’est déjà fort remarquée dans ce domaine, ce qui nous intéresse en très grande masure. Aux termes de la stratégie d’exportation, cette industrie comporta une double importance stratégique. Il ne s’agit pas seulement d’un exportateur de ses propres services ou produits mais, également, un élément particulièrement important et efficace quant à chaîne des valeurs nationales d’autres industries. Nous avons à faire, donc, à ce vertu moins évident du secteur IT derehausser, des soutenir la compétitivité d’autres industries puisque les applications IT sont présentes dans toutes les autres industries que nous appuyons, depuis les meubles et l’agriculture ou les produits agroalimentaires aux constructions mécaniques, à l’électronique, électrotechnique et autres domaines. A sa façon, l’industrie IT est une sorte d’industrie transversale, une industrie qu’on retrouve dans les composantes de toutes les autres industries le long des chaînes de valeurs de celles-ci »
Pour sa part, le député Varujan Pambuccian, membre de la commission chargée des Technologies de l’Information et des Communications au Parlement roumain présente l’histoire du domaines des logiciels en Roumanie : « Dans les années ’80, nous détenions, pratiquement, le monopole du block communiste en matière de production de matériel informatique et de logiciels car, seulement la RDA essayait quelque chose du genre en périphérie. La chute est survenue vers 1990 car il y avait, alors, toute une masse d’ingénieurs sans management approprié et le développement de cette industrie s’est réalisée à la suite de l’activité de tous ces gens. Avec le temps, les managers ont fait, aussi, leur apparition et cette industrie n’est pas apparue du jour au lendemain et sur un terrain vide. En 2000 nous avons franchi le pas d’un piètre modèle de outsourcing (externalisation) au modèle de fabrique de logiciels. Ce qui en a contribué en bonne mesure a été l’annulation de l’impôt sur les salaires des programmateurs qui était de 40% à l’époque, ce qui compte maintenant. et , de toute évidence, puisque nous sommes le seul pays au monde qui ait pris cette mesure. Ceci nous a aidé énormément car nous avions et nous avons encore de grandes personnalités du domaines transformés en ambassadeurs de haut niveau. Craig Barrett, ancien président de INTEL parle dans chacune de ses conférences de ce qui se passe en Roumanie dans ce domaine et , on pourrait dire que cette personne a accéléré cette affaire en Roumanie plus que tous les ambassadeurs et les bureaux commerciaux de la Roumanie dans le monde entier. »
Selon une étude de l’Institut de Technique de Calcul de Bucarest, le chiffre d’affaires de l’industrie roumaine de IT&C était, en 2011, de 9,4 milliards d’euros, en croissance de 2% par rapport à 2010 tandis que les exportations ont excédé les 4,7 milliards d’euros, 55% davantage qu’en 2008, la meilleure année d’avant la crise. (trad.: Costin Grigore)