Le tourisme en tant qu’affaire
Selon lInstitut National des Statistiques, les arrivées et les nuits passés dans des unités touristiques de Roumanie ont augmenté de 3,5%, respectivement de 1,1%...
Florin Orban, 18.02.2014, 13:29
Selon l’Institut National des Statistiques, les arrivées et les nuits passés dans des unités touristiques de Roumanie ont augmenté de 3,5%, respectivement de 1,1%. Ainsi, les arrivées ont totalisé 7,91 millions et les nuitées –19,3 millions. Les arrivées des touristes roumains ont représenté 78,3% du total, un poids proche de celui de 2012. Quant aux arrivées des touristes étrangers dans les structures d’accueil touristique, le poids le plus important a été tenu par ceux d’Europe, respectivement 80 ;5% du total des touristes étrangers, de ceux-ci venaient des pays de l’Union Européenne.
Sur le total des touristes étrangers de 1,71 millions, les plus nombreux venaient d’Allemagne, presque 230 milliers, plus de 180 milliers d’Italie et presque 120 milliers de France. Les arrivées dans des hôtels ont détenu un poids de 74,4% du total dans les structures d’hébergement. Les arrivées des viseurs étrangers en Roumanie enregistrées aux points de passe-frontière ont excédé les 8,01 millions, en croissance de 1% par rapport à 2012.
Selon les chiffres EUROSTAT, le tourisme roumain est loin derrière celui des Etats voisins, les citoyens étrangers passant l’année dernière dans notre pays seulement 3,5 millions de nuitées, de 5,1% davantage qu’en 2012 ? ce qui veut dire quatre fois moins que les résultats de Hongrie ou de Bulgarie.
Le même Institut National des Statistiques annonce que la plupart des étrangers qui se rendent en Roumanie ne sont pas intéressées par le tourisme mais s’installent à Bucarest ou dan,s les chefs lieux de départements pour affaires ou pour visiter leurs parents ou amis. Un quart, seulement, des étrangers qui visitent la Roumanie préfèrent la mer, la montagne, le delta du Danube, les stations balnéaires ou les circuits touristiques.
Voici les déclarations de Radu Filipescu, président de l’Autorité Nationale pour le Tourisme devant le micro de Radio Roumanie à Madrid pendant le déroulement dans la deuxième moitié du mois de janvier de la Foire de tourisme de la capitale espagnole: « Nous ne nous contentons pas d’être connus seulement pour Dracula ou pour d’autres circuits. Nous voulons être connus pour ce que la Roumanie a à offrir et c’est la raison pour laquelle nous voulons mettre l’accent sur le côté culturel, sur le tourisme rural et authentique en premier lieu, car ce sont exactement les valeurs que nous promouvons à l’heure actuelle. La Roumanie peut, également, se mettre en évidence par sa gastronomie et je peux certifier que beaucoup de touristes qui s’étaient rendus en Roumanie disaient que notre pays est un paradis des gourmands et des gourmets. Le problème est q’il faut promouvoir ces aspects beaucoup davantage. Il faut développer toute une série de segments des produits touristiques quoi commencent à se développer à l’échelon mondial, le tourisme d’affaires, le tourisme de croisières, par exemple le long du Danube, qui commence à attirer davantage de touristes ; mais il faut faire attention à la manière de les promouvoir. »
Qu-est ce qui manquait jusqu’à présent ? « Mon opinion est que cette périodicité manquait. Nous ne faisions pas assez attention au moment de démarrage d’une telle campagne de la continuer, de lui assurer une certaine périodicité dans la promotion ce qui a engendré des syncopes dans la communication et dans la promotion, la Roumanie étant absente dans certaines zones, ce qui veut dire maintenant fournir des efforts supplémentaires. C’est pour cette raison que notre campagne de promotion vise une combinaison de marketing sur les marchés prioritaires via des campagnes TV, de campagnes indoor, de campagnes en ligne et, de toute évidence, la présence dans les foires et, ce que nous voulons beaucoup et que nous avons réalisé déjà en 2013, le développement accéléré des info-trips et des méthodes de e-learning qui nous aident à entrer en contact direct avec les employés des agences de tourisme de nos marchés traditionnels et, donc, automatiquement, d’Espagne, et développer autant que possible la partie info-trips à l’adresse des journalistes et des leaders d’opinion des marchés respectifs. »
La Roumanie va inaugurer cette année trois bureaux de promotion touristique à Tokyo, Tel Aviv et Bruxelles et va renoncer à son activité de Paris. » – a déclaré pour l’agence MEDIAFAX Maria Grapini, ministre délégué aux PME, milieu d’affaires et tourisme. Le bureau du Japon sera inauguré avant le mois de septembre, celui d’Israël au printemps et, toujours pendant la première de l’année on va fermer le bureau de Paris et on va en inaugurer un autre à Bruxelles pour couvrir l’activité de France, de Belgique et du Pays bas.
La Roumanie détient des bureaux de promotion touristique à Nez York, Berlin, Londres, Rome, Madrid, Moscou, Vienne et Varsovie. Pour ce qui est du tourisme pour les Roumains, voici les propos de la présidente de la Fédération des Associations de Promotion Touristique de Roumanie, Corina Martin: « 2014 commence à se présenter bien. Nous avons mené un premier test en novembre dernier, lors de la Foire de Tourisme de Roumanie quand nous avons lancé en première les vacances d’inscriptions anticipées LITTORAL 2014. Il est vrai, le littoral se maintient en tête des destinations de tourisme en Roumanie, du point de vue de l’attitude et mental car, voilà, nous réussissons à lancer déjà en novembre des tarifs, des prix et des offres très avantageux. 40% à 50% , cela veut dire un discount consistent , surtout que nous envisageons des vacances aux mois de juillet et d’août lorsque les tarifs sont, d’habitude, les plus élevées, compte tenu de la pleine saison estivale. Les Roumains commencent à acheter leur vacance intelligemment, ils commencent à apprécier les avantages des réservations anticipées. En même temps, notre offre spéciale demeure pour toute destination. La Fédération des Associations de Promotion Touristique de Roumanie de concert avec les agences de tourisme ANAT envisagent également les offres bien connues « Littoral pour tous », « Vacances à la montagne », « Vacances au village » et « Une semaine de récupération balnéaire » des périodes es saison creuse, programmes qui sont déjà habituels pour les touristes roumains et dont les prix sont effectivement les meilleurs de l’année. Ces programmes ne sont disponibles, comme on le sait, que dans les agences de tourisme ANAT. »
L’Autorité Nationale pour le Tourisme a annoncé qu’en 2013, égalent, le nombre des agences de tourisme de Roumanie a augmenté de 17% jusqu’à 3320 en dépit de la fermeture de presque 100 sociétés du domaine. L’industrie de l’hospitalité représente un peu plus que 2% du PIB, presque la moitié de la moyenne au niveau de l’Union Européenne. Les restaurants représentent à peu près 40% du chiffre d’affaires du secteur et emploie 43% de la main d’œuvre.
Les hôtels occupent la seconde place avec leur 31% de chiffre d’affaires de l’industrie de l’hospitalité. On pourrait y ajouter que le budget moyen que les Roumains sont disposés à allouer pour des vacances dans leur pays se situe entre 200 et 500 euros tandis que pour des vacances à l’étranger , de 500 à 700 euros….(trad. : Costin Grigore)