L’année économique 2014 (troisième partie)
Dernière partie de la rétrospective chronologique de lannée économique 2014.
Florin Orban, 06.01.2015, 12:58
Pendant la première décade du mois de mai, DEUTSCHE BANK a inauguré à Bucarest un centre dont le nombre d’employés sera jusqu’à 2016 de 500 employés. Ce centre est censé créer des applications de logiciels pour les opérations de trésor et de gestion du risque de crédit de la banque allemande. Le choix de la Roumanie à l’égard de ce centre, le quatrième de la banque allemande a eu pour fondement l’excellente infrastructure IT&C, la qualité des espaces de bureaux et la capacité et l’inventivité des spécialistes roumains dans le domaine de IT&C auxquelles s’ajoute leur bonne connaissance de l’anglais.
Le 8 mai, RENAULT ROUMANIE a annoncé que la voiture portant le numéro 5 est sortie par les portes de la fabrique DACIA de Mioveni fondée en 1966 atteignant le seuil d’un millions de véhicules produits en 1985. En 1998, une année avant de se trouver sous la houlette du groupe RENAULT, DACIA marquait les 2 millions de véhicules produits, le seuil des 3 millions étant franchi en 2007. En mars 2011, on a produit la voiture numéro 4 millions. La capacité de l’usine de Mioveni est de 350 000 de véhicules par an, 93% de la production de 2013 étant exportée.
La compagnie allemande BOSCH a inauguré le 9 mai dans la commune de Jucu, au département de Cluj (centre-ouest) sa deuxième fabrique de composantes auto détenue en Roumanie, un investissement de plus de 70 millions d’euros. Dirk Hoheisel, membre du Conseil d’Administration du groupe BOSCH a déclaré que cette nouvelle fabrique était un pilier important de la compagnie ayant un rôle de consolidation de l’activité de production et de développement en Europe.
Le 16 mai, l’Agence de notation financière STANDARD&POOR’S a amélioré la note attribuée à la Roumanie à « BBB moins » sur la toile de fond de la croissance économique et du maintien de la discipline fiscale par le gouvernement. « BBB moins » est la première note de la catégorie recomadée pour les investissements. Ainsi, la note nationale de la Roumanie est similaire à celle attribuée à la Russie, au Brésil et à l’Espagne. STANDARD &POOR’S est la seule grande agence ce notation qui maintenait la Roumanie dans la catégorie non-recommandée pour les investissements dans les circonstances où FITCH RATINGS et MOODY’S plaçaient la Roumanie depuis déjà 2013 parmi les pays à bas risque pour les investissements.
Conformément au rapport annuel de ERNST&YOUNG EUROPEAN ATTRACTIVENESS SURVEY publié le 25 mai, la Roumanie a dépassé la Hongrie dans le classement des pays les plus attrayants pour les investissements étrangers d’Europe Centrale et Orientale en 2014 se situant sur la troisième position dans la région après la Pologne et la Tchéquie. Pourtant, les deux premières marquent une tendance rétrograde en 2014 vis-à-vis de 2013 tendis que l’attractivité de la Roumanie augmente de 2%. La Roumanie pourrait devancer la Tchéquie en 2015 pour devenir le deuxième pays de l’Europe Centrale et Orientale du point de vue de l’attractivité pour les investisseurs étrangers — précise-t-on dans ce rapport.
Une nouvelle fabrique a été inaugurée le 8 juillet à Cluj-Napoca par la compagnie américaine EMERSON, la valeur de l’investissement étant de quelques 76 millions de dollars. La fabrique produit des composantes pour systèmes d’automation. La compagnie américaine a entamé ses investissements à Cluj en 2006. Hormis le groupe de fabriques de Cluj, la société américaine a investi autres 50 millions d’euros dans une fabrique de Oradea(ouest).
La Commission Européenne a adopté le 6 août l’Accord de Partenariat avec la Roumanie, document établissant la stratégie d’utilisation optimale des fonds européens alloués à Bucarest de 2014 à 2020. « L’accord prépare le terrain pour l’investissement de 23 milliards d’euros, montant représentant le total des financements dans le cadre de la politique de cohésion ainsi que de 8 milliards d’euros pour le développement rural et 168 millions d’euros pour le secteur de la pêche et pour celui maritime » a annoncé la CE.
Le 6 septembre, FITCH a confirmé la note accordée à la dette gouvernementale en devises fortes à long terme de Roumanie de BBB moins et en monnaie locale de BBB, ce qui confirme la note pour la catégorie investment grade. L’agence a précisé que le maintien de la note roumaine est du en priorité aux attentes que la Roumanie peut accomplir la cible de déficit budgétaire de l’année à 2,2% du PIB.
Depuis le 1er octobre, baisse de 5% des contributions au fond d’assurances sociales chez l’employeur. Cette mesure était attendue par les patrons et estimée comme bénéfique par le milieu d’affaires
Le 17 octobre, l’agence de notation STANDARD &POOR’S a confirmé le qualificatif de Roumanie à l’égard des dettes à long et à bref terme en devises fortes de BBB moins à perspective stable. Selon cette agence, le maintien des notes pour la Roumanie est du à la continuation du processus de consolidation fiscale et à la baisse du degré d’endettement extérieur du pays.
Le 13 novembre on a annoncé que le géant américain PROCTER&GAMBLE a vendu sa fabrique de détergents de Timisoara au groupe allemand DALLI qui produit des marques privées. Remarquons, par ailleurs, qu’en 2010 la compagnie américaine inaugurait à Urlati, au département de Prahova (sud) une fabrique de shampoing et de produits pour soigner les cheveux dans laquelle on a investi plus de 100 millions de dollars, premier investissement greenfield du groupe américain en Roumanie.
Le 10 décembre on a annoncé que BANCA TRANSILVANIA à capital roumain majoritaire a acheté 100 des actions VOLKSBANK Roumanie à ÖSTEREICHISCHE VOLKSBANK AG chez deux banques allemandes et une française. Le président du conseil d’administration de BANCA TRANSILVANIA, Horia Ciorcilà, a annoncé que BANCA TRANSILVNIA reprend chez VOLKSBANK 180 000 clients et de nombreux crédits hypothécaires. La valeur de la transaction n’a pas été rendue publique. (Trad. Costin Grigore)