L’année économique 2013 – deuxième partie
Suite de la rétrospective des événements économiques les plus importants des douze derniers mois...
Florin Orban, 31.12.2013, 12:23
Cette édition de notre volet économique continue la rétrospective des événements économiques les plus importants de l’année qui finit.
Au mois d’avril on a annoncé que le groupe britannique de bricolage KINGFISTER a acheté de la compagnie française BRESSON les 15 magasins BRICOSTORE de Roumanie pour 76 millions d’euros, la société britannique tablant sur la hausse de l’affaire à long terme à environs 50 magasins. Au niveau du marché roumain de bricolage fonctionnent, également, des compagnies telles AMBIENT, BAUMAX, DEDEMAN, HORNBACH, Mr. BRICOLAGE, OBI et PRACTIKER.
Ler 16 avril, l’agence FITCH a confirmé la note de crédit à long terme en devises fortes de la Roumanie à « BBB — moins » avec une perspective stable estimant la consolidation des finances publiques et la stabilisation de la situation politique ainsi que la perspective de croissance économique, les carences structurelles et l’exposition à la crise de l’euro. L’agence estime que la dette d’Etat de la Roumanie va atteindre un pic de 38,39% du PIB vers 2015 suivi par une baisse. En matière de secteur bancaire, FITCH a remarqué qu’il n’y a pas de risques dans le sens de la détérioration de la note nationale du moment ou la plupart des banques ont un actionnariat étranger et sont bien capitalisées. La note nationale pourrait être soutenu par l’amélioration du processus des reformes et de croissance du taux d’absorption des fonds européens ayant pour résultat une hausse économique plus forte et plus soutenable — précise FITCH.
Fin avril, le groupe allemand DAIMLER a annoncé l’investissement de plus de 300 millions d’euros en Roumanie pour amplifier sa production de boîtes à vitesses destinés aux autos Mercedes-Benz dans sa subsidiaire locale STAR TRANSMISSION de Sebes, au département de Alba (centre-ouest). STAR TRANSMISSION a été fondé en 2001 et a 800 salariés dans ses fabriques de Cugir et de Sebes où l’on produit des pièces pour les moteurs et boîtes de vitesses Mercedes Benz tant pour les modèles actuels que pour les modèles anciens assurant les pièces de rechange. La compagnie allemande a l’intention d’assembler à Sebes à partir de 2016 une nouvelle génération de boîtes de vitesses automatiques si elle obtient l’appui du gouvernement roumain pour pouvoir élargir sa capacité de production.
Le 29 avril, le producteur américain de composantes auto TRW AUTOMOTIVE a inauguré une nouvelle unité de production à Baia Mare (nord) employant 300 salariés qui produit des volants destinés principalement aux voitures AUDI. Baia Mare est une location optimale à l’égard de l’infrastructure et des réseaux de transport et consolidera la position de TRW comme un des plus grands employeurs de Roumanie dans le secteur des fournisseurs de l’industrie auto — a déclaré Ovidiu Ambrus manageur d’opérations TRW en Roumanie. La compagnie américaine est présente en Roumanie depuis 2004 lors du début de l’activité de Timisoara et détient, encore, des facilités de production à Oravita (département de Caras Severin), Lupeni (Hunedoara, centre) et Marghita (Bihor, ouest) employant quelques 3400 personnes en Roumanie.
UNICREDIT TIRIAC BANC a signé le 30 avril un contrat avec RBS (Royal Bank of Scotland) Roumanie pour l’acquisition du portefeuille de détail des britanniques qui comprend des actifs de 315 millions d’euros et des passifs de 230 de millions d’euros. La partie « retail » est importante pour nous et cette acquisition convient très bien à notre stratégie de développement à moyen et long terme et nous continuerons l’approche de banque européenne de top sur le marché roumain : a déclaré pour ZIARUL FINANCIAR Ràsvan Radu, directeur général de UNICREDIT TIRIAC BANK.
Le conglomérat allemand BOSCH a inauguré le 8 juin à Blaj (centre ouest) une nouvelle unité de production pour les composantes auto, un investissement se montant à presque 50 millions euros créant 300 nouveaux emplois. On y fabrique des senseurs de rotation pour les systèmes de contrôle du châssis. Actuellement le groupe allemand BOSCH détient à Blaj deux autres unités de production où sont employées 570 personnes.
Le producteur américain de composantes électroniques PLEXUS a inauguré à titre officiel le 13 juin une fabrique à Oradea, investissement de 30 millions de dollars qui emploie dans une première phase 330 personnes , leur nombre croissant à environs 1000 .Cette compagnie américaine est présente à Oradea depuis 2009.
Le 14 juin on a inauguré le deuxième pont enjambant le Danube entre la Roumanie et la Bulgarie entre les localités Calafat et Vidin. Y étaient présents le premier ministre roumain Victor Ponta, son homologue bulgare Plamen Oresarski et le commissaire européen à la Politique Régionale Johannes Hahn. Le pont entre Calafat et Vidin est cofinancé par le Fonds de Cohésion de l’Union Européenne est une partie du corridor paneuropéen de transport reliant la ville allemande de Dresde de la ville turque de Istanbul. Ce pont est long d’approximativement deux kilomètres, deux fils routiers par sens, une ligne de voie ferrée, deux trottoirs et une piste pour cyclistes. Les coûts se sont élevés à quelques 250 millions d’euros.
La compagnie américaine LUFKIN a inauguré le 19 juin la fabrique d’outillage pétrolier à Aricesti-Rahtivani dans le département de Prahova (sud), un investissement de 140 millions de dollars et bénéficiant d’une aide de l’Etat de 78 millions d’euros.
Fin juin, le Conseil Directeur du Fond Monétaire International a avalisé les deux dernières évaluations de l’accord de type préventif conclu avec la Roumanie en 2011 et a donné le feu vert la lettre d’intention transmise par les autorités roumaines. L’accord de la Roumanie avec le FMI et l’Union Européenne s’est monté à 4 millions d’euros et Bucarest n’a pas utilisé les fonds mis à sa disposition. Pour achever cet accord, le Fond Monétaire International a avalisé trois dérogations à l’égard de la Roumanie portant sur les actifs extérieurs nets de la Banque Nationale, sur les dettes anciennes au budget de l’Etat — les ainsi dits arriérés — et sur le solde du budget général. Les autorités roumaines ont démarré la hausse graduelle des prix du gaz et de l’électricité et jeter les bases d’un marché de l’énergie plus compétitif tout en avoir besoin de plus pour réformer les compagnies d’Etat inefficaces et pour une participation accrue du secteur privé.
La semaine prochaine, le troisième et dernier volet de la rétrospective de l’année économique 2013.