Table ronde, « Ecrivains de l’Europe balkanique dans l’entre-deux-guerres »
La bibliothèque universitaire des langues et civilisations vous donne rendez-vous avec la littérature d’Europe de l’Est à travers une table ronde sur les « Écrivains de l’Europe balkanique à Paris dans l’entre-deux-guerres » et une sélection d’ouvrages en lien avec les thématiques des tables rondes du Salon du livre des Balkans accueilli dans le Pôle des langues et civilisations.
Alex Diaconescu, 10.05.2018, 18:02
La bibliothèque universitaire des langues et civilisations vous donne rendez-vous avec la littérature d’Europe de l’Est à travers une table ronde sur les « Écrivains de l’Europe balkanique à Paris dans l’entre-deux-guerres » et une sélection d’ouvrages en lien avec les thématiques des tables rondes du Salon du livre des Balkans accueilli dans le Pôle des langues et civilisations.
République des arts et des lettres, lieu de refuge, de création et de légitimation, Ville Lumière, Paris retrouve après l’hécatombe de la Grande Guerre le charme de la Belle-Époque des années 1900. Dans le contexte sociopolitique et culturel de l’entre deux-guerres, des écrivains de l’Europe balkanique affluent vers la Ville Lumière. Leur séjour parisien ayant beaucoup moins été étudié que celui d’écrivains d’autres horizons géolinguistiques, cette table ronde se propose d’apprécier la place occupée par l’imaginaire de la capitale française dans leurs œuvres, d’esquisser leurs réseaux de sociabilité ou encore de comprendre comment les courants esthétiques et idéologiques dominants ont influencé leur propre création.
Dans les années 1920, l’Art Nouveau cède place à l’Art déco et Montparnasse prend progressivement le relais de Montmartre. Une société avide de vie et de nouvelles sensations vibre au pas de rythmes inouïs et évolue dans une ambiance cosmopolite. On danse le tango et le charleston, le jazz résonne dans les music-hall, le surréalisme côtoie l’expressionnisme. L’image d’une ville vouée aux divertissements sans frontières, caractérisée par une frénésie culturelle et une effervescence intellectuelle, commence à se dessiner. Dans ce cadre d’apparente insouciance, la Grande Dépression constitue un véritable tournant et les agissements violents du début des années 1930 rappellent que les démons des périodes précédentes n’ont hélas pas disparu, tout en plongeant la société parisienne, ainsi que le reste du continent européen, dans une longue phase d’inquiétude et d’incertitude. À côté du Paris qui brille, fascine, attire, des aspects moins glorieux se profilent, et la ville doit faire face à la montée de la xénophobie et de l’antisémitisme.
Table ronde le 15 mai 18h30-20h
Entrée Libre
BULAC – Bibliothèque universitaire des langues et civilisations
65 rue des Grands Moulins – 75013 PARIS