Vers un partenariat stratégique roumano-espagnol
La Roumanie et l’Espagne déroulent nombre de projets communs et souhaitent développer d’autres partenariats aussi — déclarait le Premier ministre roumain, Victor Ponta, à l’issue de sa rencontre à Madrid avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy. Les deux hommes avaient auparavant évoqué la conclusion d’un partenariat stratégique entre les deux pays ainsi que la situation de la communauté roumaine d’Espagne. Et pas en dernier lieu, ils ont parlé de l’implication des sociétés espagnoles dans des projets d’infrastructure ou dans les secteurs énergétique et des télécommunications, projets qui améliorent le taux d’absorption des fonds structurels de la Roumanie.
Valentin Țigău, 23.07.2013, 14:42
La Roumanie et l’Espagne déroulent nombre de projets communs et souhaitent développer d’autres partenariats aussi — déclarait le Premier ministre roumain, Victor Ponta, à l’issue de sa rencontre à Madrid avec son homologue espagnol, Mariano Rajoy. Les deux hommes avaient auparavant évoqué la conclusion d’un partenariat stratégique entre les deux pays ainsi que la situation de la communauté roumaine d’Espagne. Et pas en dernier lieu, ils ont parlé de l’implication des sociétés espagnoles dans des projets d’infrastructure ou dans les secteurs énergétique et des télécommunications, projets qui améliorent le taux d’absorption des fonds structurels de la Roumanie.
Lors d’une rencontre avec les journalistes, Radio Roumanie a demandé au chef du gouvernement espagnol s’il avait sollicité à la partie roumaine des facilités ou des garanties pour les compagnies ibériques participant aux appels d’offres. Mariano Rajoy : « Je n’ai pas demandé des garanties à votre premier ministre et d’ailleurs je ne dois pas le faire. Je lui ai tout simplement dit que nos sociétés sont compétitives dans des secteurs tels l’infrastructure, les chemins de fer, les autoroutes, l’énergie ou les banques. Nos compagnies souhaitent investir en Roumanie. Elles souhaitent naturellement obtenir du profit, mais elles entendent également contribuer à la richesse et à la prospérité de tous — dans ce cas, des Roumains tout particulièrement ».
Selon les statistiques officielles, un million de Roumains environ vivent actuellement en Espagne. A compter du premier janvier 2014, le marché de l’emploi de ce pays sera complètement ouvert aux ressortissants roumains souhaitant y travailler. Le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta, a d’ailleurs précisé que Madrid avait entièrement soutenu l’installation et l’intégration des immigrants roumains et de leurs familles. De plus, l’Espagne n’a jamais promu de politique ni toléré des discours discriminatoires, comme cela est arrivé dans d’autres pays européens, a indiqué Victor Ponta : « Le fait que depuis un an et demi, dans une période difficile, il n’ait jamais existé de discrimination à l’encontre des Roumains — c’est très important, à mon avis. L’Espagne est un modèle d’intégration et de traitement égal. Il faut mettre en avant les réalités positives — nous déroulons des programmes éducatifs spéciaux, de coopération intergouvernementale, tel ce projet visant l’enseignement de la langue et de la culture roumaines en Espagne. Cela ne dépend que du gouvernement roumain que d’investir davantage dans de tels programmes ».
Avant d’être reçu par le roi Juan Carlos, le Premier ministre roumain a également rencontré les représentants de la communauté roumaine de la région madrilène. Le chef de l’exécutif régional, Ignacio Gonzalez, y était également présent — il a remercié, à l’occasion, la communauté roumaine de Madrid pour sa contribution à la sortie de crise de l’Espagne.