Vaccination et assouplissement des restrictions
Ştefan Stoica, 02.06.2021, 11:18
Voici une bonne
nouvelle pour les parents qui souhaitent protéger leurs enfants contre le
coronavirus. A compter de ce mercredi, 2 juin, le sérum produit par Pfizer peut
être administré aux adolescents de 12-15 ans. Pour ce faire, il faut prendre un
rendez-vous sur la plate-forme dédiée à la vaccination. Pas besoin de créer un
compte pour les enfants, les parents peuvent les inscrire sur leur propre
profil. Le schéma de la vaccination et les modalités de prendre rendez-vous
sont les mêmes que pour les adultes, mais pour les jeunes, l’accord des parents
ou du tuteur légal est obligatoire. Selon les études menées jusqu’ici, le
vaccin est sûr et très efficace pour cette tranche d’âge qui le tolère très
bien. Aucun cas de contamination au coronavirus n’a été enregistré dans les
rangs des jeunes vaccinés, à comparer avec les enfants non-vaccinés.
Toutefois, le
rythme de la vaccination anticovid ralentit en Roumanie, par rapport à la période
où une centaine de milliers de personnes étaient immunisées chaque jour. Cette
baisse d’intérêt pour le vaccin est une véritable source d’inquiétude, affirme
de son côté la ministre de la Santé, Ioana Mihăilă. « C’était à anticiper,
en quelque sorte, puisqu’il existe un pourcentage de la population qui souhaitait
se faire vacciner et qui l’a déjà fait et une autre partie de la population qui
nécessite d’être stimulée pour se faire immuniser. Et je pense que ce moment
est arrivé : on a à faire à cette catégorie de la population qui a besoin
d’être persuadée ou pour laquelle le vaccin doit être très accessible », a expliqué
la ministre de la Santé pour une télévision privée. L’accès au vaccin n’est
plus un problème, a-t-elle encore souligné, à la seule exception des zones
rurales isolées, où les médecins traitants n’ont pas encore démarré la vaccination.
Pour le reste du pays, le vaccin est facilement accessible, mais les gens ont peut-être
besoin de davantage de temps pour décider, estime Ioana Mihăilă. C’est pourquoi, les autorités sont en train de
chercher des solutions afin d’envoyer les ressources humaines du milieu urbain
en milieu rural, pour y faire croître le taux de vaccination de la population. La
ministre de la Santé, qui est aussi médecin, plaide donc pour la vaccination,
se disant persuadée que le sérum anticovid n’a pas d’effets négatifs sur le
long terme, comme certains pourraient le croire. Par contre, les effets de la
maladie sur le moyen et le long terme sont incontestable, précise-t-elle.
Pour l’instant,
l’enthousiasme pour la vaccination est à la baisse en Roumanie et les marathons de la vaccination ne sont plus
aussi recherchés qu’au début. Du coup, le seuil des 5 millions de vaccinés avant
le 1er juin n’a pas été atteint. Heureusement, le taux d’infection
est très réduit en ce moment. Cela a permis à la Roumanie à entrer dans une nouvelle
étape de l’assouplissement des restrictions à compter du 1er juin. Il
est à nouveau possible d’organiser des fêtes privées, mais avec un nombre
limité de personnes, alors que les compétitions sportives peuvent se tenir dans
des espaces clos en présence du public. Les clubs et discothèques ont rouvert,
tout comme les piscines et les aires de jeux pour enfants aménagées à
l’intérieur. Le nombre des participants y est quand même limité, mais il peut
être élargi si toutes les personnes sont vaccinées. Un millier de personnes au
maximum peuvent désormais participer à des activités culturelles tenues dans
des espaces clos. C’est valable dans toutes les localités où le taux de
contamination est inférieur à 3 cas par mille habitants dépistés en 14 jours.
Qui plus est, dans les bureaux où un maximum de 5 personnes travaillent et que
toutes soient complètement vaccinées, il est possible de renoncer au masque de
protection. (Trad. Valentina Beleavski)