Une Roumanie puissante en Europe et dans le monde
Ce document a récemment été débattu au Conseil suprême de défense du pays et s’est retrouvé à l’agenda des consultations du président Klaus Iohannis avec les partis parlementaires. Elle servira de base à toutes les stratégies sectorielles conçues à l’intention des institutions à attributions dans les domaines de la défense et de la sécurité. L’Etat de droit, la dignité humaine, les droits et les libertés des citoyens, la séparation et l’équilibre entre les pouvoirs de l’Etat, le respect des dispositions constitutionnelles comptent parmi les valeurs et les principes sur lesquels repose le projet.
Corina Cristea, 22.06.2015, 13:33
Ce document a récemment été débattu au Conseil suprême de défense du pays et s’est retrouvé à l’agenda des consultations du président Klaus Iohannis avec les partis parlementaires. Elle servira de base à toutes les stratégies sectorielles conçues à l’intention des institutions à attributions dans les domaines de la défense et de la sécurité. L’Etat de droit, la dignité humaine, les droits et les libertés des citoyens, la séparation et l’équilibre entre les pouvoirs de l’Etat, le respect des dispositions constitutionnelles comptent parmi les valeurs et les principes sur lesquels repose le projet.
La stratégie vise notamment à assurer le bon fonctionnement de la justice, l’ordre de droit, l’efficacité des système nationaux de prévention et de gestion des situations de crise, le renforcement de la sécurité des infrastructures énergétiques des transports et cybernétiques et à définir le profil du pays en accord avec le niveau d’ambition assumé sur le plan politique. D’autres objectifs portent sur la présence consolidée de la Roumanie au sein de l’OTAN et de l’UE, le renforcement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis, la sécurité dans la région de la mer Noire, l’approfondissement de la coopération avec les Etats voisins et ceux du flanc oriental de l’Alliance atlantique.
Voici ce que déclarait le général Ion Oprişor, conseiller présidentiel, au sujet des directions d’action de ce document : « Il s’agit d’un concept de stratégie élargie. Et je me réfère aux dimensions qui concernent l’ordre public, la diplomatie, l’économie et l’énergie, les renseignements, la sécurité, la santé, la démographie, la culture, l’état social de la population. »
Le président du Sénat, le libéral Călin Popescu Tăriceanu, a critiqué le document, précisant qu’il vise à vider de contenu l’activité du gouvernement et à instituer la république présidentielle. La Stratégie a pourtant reçu l’aval du Conseil suprême de défense de la Roumanie et des commissions spécialisées du Parlement. Elle a récemment été présentée par le président Klaus Iohannis devant les représentants diplomatiques à Bucarest des pays membres de l’OTAN et de l’UE.
De l’avis du chef de l’Etat, la stratégie nationale de défense offre la vision d’une Roumanie forte en Europe et dans le monde, ce qui se traduit par au moins trois choses: primo, un Etat qui défend ses citoyens, où qu’ils se trouvent; secundo, un pays qui protège ses valeurs, intérêts et symboles, mais aussi ses biens nationaux, ses ressources naturelles, son patrimoine, ses domaines d’excellence, en donnant la priorité à l’éducation et à la santé; tertio, un Etat qui contribue au maintien de la sécurité collective aux côtés de ses partenaires et à la promotion de la démocratie et de la liberté. (trad. Mariana Tudose)