Une nouvelle année universitaire commence
Commencement, en Roumanie, d’une nouvelle année universitaire, avec les mêmes problèmes que les années précédentes. Chaque année, il y a trop peu de places dans les campus, même si le nombre d’étudiants baisse. Ceux qui arrivent à se faire attribuer une place dans une chambre de trois à cinq lits paient un prix assez élevé pour l’hébergement, et sont aussi tenus de couvrir leurs dépenses en charges communes, sans oublier la nourriture. Les campus d’Etat sont pourtant les variantes les moins coûteuses, quatre fois moins chers que les campus privés, où les tarifs dépassent souvent l’équivalent de 110 euros par mois.
Daniela Budu, 01.10.2015, 12:58
Commencement, en Roumanie, d’une nouvelle année universitaire, avec les mêmes problèmes que les années précédentes. Chaque année, il y a trop peu de places dans les campus, même si le nombre d’étudiants baisse. Ceux qui arrivent à se faire attribuer une place dans une chambre de trois à cinq lits paient un prix assez élevé pour l’hébergement, et sont aussi tenus de couvrir leurs dépenses en charges communes, sans oublier la nourriture. Les campus d’Etat sont pourtant les variantes les moins coûteuses, quatre fois moins chers que les campus privés, où les tarifs dépassent souvent l’équivalent de 110 euros par mois.
Dans ce contexte, tant les parents que les jeunes attirent l’attention qu’un des problèmes les plus sérieux, c’est celui des bourses quasiment symboliques. L’Alliance nationale des organisations étudiantes de Roumanie tire la sonnette d’alarme au sujet des problèmes les plus importants auxquels se confronte l’enseignement supérieur de Roumanie: la corruption et le sous-financement. Les étudiants souhaitent apprendre dans des universités propres, où la corruption ne trouve pas sa place et où le plagiat et les pots-de-vin ne soient pas tolérés, lit-on dans un communiqué de l’Alliance. Ils exigent aussi que les bourses couvrent les frais mensuels d’hébergement et de nourriture, que les campus assurent du logement pour tous ceux qui le demandent, et que des réductions de tarifs pour le transport soient mises en place pour tous les étudiants.
Cette année, ce sont les 11 facultés de l’Académie d’études économiques de Bucarest qui ont enregistré la concurrence la plus acerbe à l’entrée. 3000 places financées par le budget étatique et 2600 places payantes ont été proposées. Pour l’année universitaire qui commence ce 1er octobre, les 19 facultés de l’Université de Bucarest ont mis à la disposition des candidats 4450 places financées par le budget de l’Etat et 4000 taxées. A son tour, l’Université polytechnique attend 5000 étudiants dans ses 15 facultés.
Une première cette année : les étudiants de Cluj (centre-nord), Timişoara (ouest), Iaşi (nord-est) et Bucarest ont la possibilité d’étudier, pendant un semestre ou un an, dans l’un de ces 4 centres universitaires, dans un projet d’échange d’expérience. Le logement et la restauration pour ceux qui font choix de ce programme sont assurés par les établissements d’enseignement. D’autre part, le gouvernement de Bucarest a approuvé, par décret d’urgence, le maintien dans le système pour encore une année, des universitaires sans doctorat, pour ne pas approfondir la crise des personnels enseignants dans les universités roumaines. (trad. Ligia Mihaiescu)