Un nouveau ministre de la défense en Roumanie
Le portefeuille de la défense, particulièrement important en cette période compliquée en Roumanie, était vacant après la démission la semaine dernière d’un autre social – démocrate : Vasile Dîncu. En effet, c’est le PSD qui est responsable de ce domaine, aux termes d’un protocole de partage des ministères dans le cadre de la coalition gouvernementale qui inclut aussi le PNL et l’UDMR. « Je crois qu’actuellement, dans la situation compliquée à nos frontières, il nous faut une personne pondérée et ayant une forte vision européenne et euro-atlantique », a affirmé le chef de file social-démocrate, Marcel Ciolacu. Elu national depuis 2014, député et sénateur, Angel Tîlvăr (60 ans) est professeur d’anglais mais selon le CV publié sur la page de la Chambre des Députés est diplômé du Collège national de défense et de l’Académie nationale de renseignements « Mihai Viteazu ».
Daniela Budu, 01.11.2022, 13:27
Le portefeuille de la défense, particulièrement important en cette période compliquée en Roumanie, était vacant après la démission la semaine dernière d’un autre social – démocrate : Vasile Dîncu. En effet, c’est le PSD qui est responsable de ce domaine, aux termes d’un protocole de partage des ministères dans le cadre de la coalition gouvernementale qui inclut aussi le PNL et l’UDMR. « Je crois qu’actuellement, dans la situation compliquée à nos frontières, il nous faut une personne pondérée et ayant une forte vision européenne et euro-atlantique », a affirmé le chef de file social-démocrate, Marcel Ciolacu. Elu national depuis 2014, député et sénateur, Angel Tîlvăr (60 ans) est professeur d’anglais mais selon le CV publié sur la page de la Chambre des Députés est diplômé du Collège national de défense et de l’Académie nationale de renseignements « Mihai Viteazu ».
En 2014, Angel Tîlvăr a été nommée ministre en charge des relations avec les roumains à l’étranger. A présent, il est président de la Commission des Affaires Européennes du Sénat et chef de la délégation du Parlement roumain auprès de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Dans une déclaration antérieure, Angel Tîlvăr a expliqué que les priorités de son mandat étaient liées à l’invasion injustifiée de la Russie en Ukraine et aux militaires roumains présents sur les différents théâtres d’opérations à l’extérieur. Angel Tîlvăr: « A l’est de la Roumanie, il y a une situation sécuritaire provoquée par l’invasion d’un Etat souverain par la Russie de Poutine, invasion non-provoquée et injustifiée. C’est la principale préoccupation que nous avons à ce moment. Par ailleurs, n’oublions toujours pas qu’il y a toujours des militaires roumains qui déroulent leur activité visant à maintenir la paix dans différentes régions du monde. Ils sont également importants pour nous. Parallèlement, nous avons beaucoup évoqué le fait que la Roumanie alloue 2,5% du PIB à la Défense. Il ne faut pas oublier que toutes les personnes impliquées dans ce que nous appelons l’architecture de défense sont tout aussi importantes pour nous » a précisé le nouveau titulaire du portefeuille de la défense.
Le premier ministre libéral Nicolae Ciuca qui a été aussi ministre par intérim a souligné que la Roumanie était un « contribuable responsable et actif à la promotion de la sécurité et de la stabilité euro-atlantique ». « Son expérience en tant que président de la délégation du Parlement roumain à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN et celle de représentant dans le législatif pendant plusieurs mandats constituent des arguments solides pour assumer le portefeuille de la Défense » a déclaré le premier ministre roumain.
Le président de l’USR, d’opposition Catalin Drula affirme que ce choix d’un nouveau ministre de la Défense n’était pas des meilleurs. A son avis, dans l’actuel contexte, avec une guerre aux frontières de la Roumanie, le ministère de la Défense devrait avoir à sa tête une personne qui puisse générer de la confiance. Rappelons-le, le 24 octobre, Vasile Dîncu a démissionné de ses fonctions de ministre de la défense invoquant l’impossibilité d’une collaboration avec le président Klaus Iohannis. Cette décision suit une série de déclarations du ministre fortement critiquées par la presse et par l’opinion publique au sujet de la guerre en Ukraine.