Tickets sociaux pour les personnes vulnérables
Le gouvernement de Bucarest a approuvé lundi l’octroi des tickets sociaux aux personnes aux revenus limités, qui pourront les utiliser pour s’acheter de la nourriture. La moitié du montant total nécessaire de 620 millions d’euros sera couvert par des fonds européens non-remboursables et le reste par le budget d’Etat. Les quelque 50 euros sont versés sur une carte bancaire tous les deux mois. La distribution des cartes commencera le 1er juin et elles seront valables jusqu’à la fin de cette année.
Daniela Budu, 10.05.2022, 00:30
Le ministre des investissements, Marcel Bolos a averti la population que la distribution des cartes pourrait durer assez longtemps, vu qu’il s’agit de quelque trois millions de bénéficiaires et a expliqué le mécanisme par le biais duquel ces personnes pourront bénéficier de ces aides. Marcel Boloș : « La distribution aura lieu par le biais de la Compagnie nationale de la Poste roumaine. Ces cartes seront émises par les unités autorisés par le ministère des finances publiques, puis transmises par la Poste roumaine et puis par le biais du facteur postal elles arriveront au bénéficiaire final, qui ne devra rien faire. » explique Marcel Bolos.
Les retraités qui touchent moins de 300 euros, constituent la catégorie la plus nombreuse qui bénéficiera de cette aide – soit quelque 2,3 millions de personnes. Les personnes à handicap, avec le même revenu mensuel recevront également des tickets sociaux, tout comme les familles avec au moins deux enfants et les familles monoparentales avec un revenu mensuel net par membre de famille de moins de 120 euros. S’y ajoutent les familles qui ont le droit d’obtenir des aides sociales conformément à la loi et les personnes sans abri.
Les tickets sociaux électroniques seront utilisés à l’aide d’une pièce d’identité uniquement pour acheter des produits alimentaires et des repas chauds. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a analysé durant sa réunion de lundi plusieurs mesures de soutien des investisseurs. La très récente progression presqu’incontrôlable des prix aux matériaux de construction a déterminé le gouvernement à ajuster le prix des projets financés par des fonds extérieurs non-remboursables. Aux dires du ministre Marcel Bolos, cette mesure est nécessaire pour sauver les projets qui se déroulent actuellement, qu’il s’agisse de l’infrastructure de transport ou bien des projets visant les réseaux de services communaux.