Sécurité et terrorisme
Il n’y a pas de raisons pour que la Roumanie relève le niveau d’alerte terroriste, malgré la multiplication des attentats en Europe, a déclaré le président Klaus Iohannis, à l’issue du Conseil suprême de Défense du pays. Selon le Service roumain de renseignement intérieur, le niveau d’alerte bleu — précaution, actuelement en vigueur dans le pays, indique le fait que les informations disponibles et les évenements récents font état d’un faible risque d’attentat terroriste. Klaus Iohannis: « On a présenté l’état des lieux en matière de sécurité du pays, du point de vue des risques et des menaces terroristes. Toutes les institutions de l’Etat ayant des responsabilités dans ce domaine m’ont donné des assurances sur l’absence de raisons exigeant le relèvement du niveau d’alerte, lequel est actuellement bleu-précaution ».
Daniela Budu, 27.07.2016, 13:08
Il n’y a pas de raisons pour que la Roumanie relève le niveau d’alerte terroriste, malgré la multiplication des attentats en Europe, a déclaré le président Klaus Iohannis, à l’issue du Conseil suprême de Défense du pays. Selon le Service roumain de renseignement intérieur, le niveau d’alerte bleu — précaution, actuelement en vigueur dans le pays, indique le fait que les informations disponibles et les évenements récents font état d’un faible risque d’attentat terroriste. Klaus Iohannis: « On a présenté l’état des lieux en matière de sécurité du pays, du point de vue des risques et des menaces terroristes. Toutes les institutions de l’Etat ayant des responsabilités dans ce domaine m’ont donné des assurances sur l’absence de raisons exigeant le relèvement du niveau d’alerte, lequel est actuellement bleu-précaution ».
Klaus Iohannis a également fait savoir qu’à Bucarest un groupe de travail est en train de faire les démarches nécessaires pour la création de la brigade multinationale de l’OTAN sous commandement roumain. La décision en ce sens a été prise au sommet de Varsovie. La brigade respective, qui devrait devenir opérationnelle sur le territoire de la Roumanie au printemps 2017, sera formée de militaires de six pays alliés. Selon Klaus Iohannis, la pleine mise en œuvre des décisions adoptées en Pologne doit se réaliser de manière efficace et rapide, ce pourquoi toutes les institutions roumaines concernées ont été informées au sujet des responsabilités qui leur incombent.
Le chef de l’Etat roumain a par ailleurs précisé que Bucarest attendait les propositions des structures otaniennes chargées de la planification relatives à la région de la mer Noire. « Nous sommes en contact avec tous les alliés concernés, en vue de l’application des décisions de Varsovie, que l’on pourrait considérer comme historiques. L’ensemble des mesures et démarches de la Roumanie converge vers le même objectif, à savoir la mise en œuvre de la Stratégie nationale de défense et le renforcement de la position de notre pays», a-t-il ajouté.
Le président romain a également affirmé que l’évaluation de la situation en Turquie après la tentative de coup d’Etat s’était elle aussi retrouvée à l’agenda de la réunion du Conseil suprême de Défense du pays. La Turquie continuera d’être un partenaire stratégqiue de la Roumanie, un allié indispensable de l’Alliance atlantique et un partenaire clé de l’UE, a souligné le président Klaus Iohannis. En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie est intéressée à la sécurité et à la stabilité régionales, ainsi qu’au respect de la démocratie et de l’Etat de droit. Bucarest a clairement exprimé sa position à l’égard de la tentative de coup d’Etat, condamnant les actions dirigées contre l’ordre constitutionnel et les institutions démocratiques de Turquie. Klaus Iohannis a exprimé sa conviction que les autorités turques étaient conscientes de l’importance du respect des institutions et des valeurs démocratiques, ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales. (trad. : Mariana Tudose)