Roumanie – perspectives économiques
Soutenue par les bonnes récoltes agricoles et par la hausse des exportations vers des pays non-membres de l’UE, la croissance économique de la Roumanie pourrait parvenir cette année à 2,4%. Cette bonne nouvelle vient de la société britannique d’analyse et de consulting ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT qui dit que les perspectives d’avenir sont encore meilleures. Un rapport de cette société souligne que depuis l’année prochaine et jusqu’à 2017 la cadence de croissance annuelle va en s’accélérant sans, pour autant, excéder les 4%. La production industrielle, à son tour, va croître de 3,6% en 2013. En même temps, la société britannique attire l’attention sur le fait qu’un choc extrême ou une plus ample récession de la zone euro pourraient affecter ses prévisions pour 2013.
Leyla Cheamil, 22.07.2013, 14:31
Soutenue par les bonnes récoltes agricoles et par la hausse des exportations vers des pays non-membres de l’UE, la croissance économique de la Roumanie pourrait parvenir cette année à 2,4%. Cette bonne nouvelle vient de la société britannique d’analyse et de consulting ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT qui dit que les perspectives d’avenir sont encore meilleures. Un rapport de cette société souligne que depuis l’année prochaine et jusqu’à 2017 la cadence de croissance annuelle va en s’accélérant sans, pour autant, excéder les 4%. La production industrielle, à son tour, va croître de 3,6% en 2013. En même temps, la société britannique attire l’attention sur le fait qu’un choc extrême ou une plus ample récession de la zone euro pourraient affecter ses prévisions pour 2013.
Selon les prévisions de ECONOMIST INTELLIUGENCE UNIT le taux d’inflation sera en Roumanie à la fin de l’année au niveau de 3,4%. Au mois de mai dernier, le taux d’inflation était de 5,3%. A mentionner que la Banque Centrale Roumanie à révisé à la baisse la projection d’inflation pour la fin de l’année à 3,2% de 4,5% primitivement, compte tenu, entre autres, du calendrier de croissance annuelle des prix administrés de l’électricité et des gaz, du ralentissement de la croissance du commerce avec ses principaux partenaires de l’UE, de la baisse constante des cotations internationales de brut sur la toile de fond d’une moindre demande mondiale.
Par ailleurs, les chances sont minimes à ce que les investissements étrangers directes se redressent jusqu’à la fin de 2017 — apprécient les analyses de ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT. En échange, l’amélioration de l’absorption des fonds européens contribueraient aux investissements dans l’infrastructure ce qui stimulerait le potentiel d’exportation à long terme. Pour l’étape 2014-2020, la Roumanie a obtenu du budget de l’Union Européenne des fonds d’un montant de 22 milliards d’euros, deux milliards de plus vis-à-vis de la période 2007-2013. Les analystes estiment que pendant les années à venir, le taux d’absorption des fonds structurels pourrait dépasser celui de 12% enregistré pendant les sept dernières années. Néanmoins, les carences administratives et le besoin que le gouvernement contribue par le co-financements des projets limiteront les perspectives de croissance significative du taux d’absorption.
Quand au cours-taux de change, ECONOMIST INTELLIGENCE UNIT estime que celui-ci sera, à la fin de l’année, de 4,65 lei pour un euro et de 3,55lei pour un dollar américain. Les experts de la société britannique s’attendent à ce que la devise nationale, le leu, continue d’être soumise aux turbulences en 2013, leurs arguments étant la persistance de l’incertitude et de l’insécurité dans la zone de l’euro à l’égard du calendrier de diminution d’acquisition des obligations de la FED (Banque Centrale des Etats Unis), ce qui pourrait avoir un effet de domino négatif sur les marchés immergents, tel celui de Roumanie. (trad.: Costin Grigore)