Roumanie – OTAN
La rencontre de Bruxelles entre le chef de la diplomatie de Bucarest et le nouveau secrétaire général de l’OTAN , Jens Stoltenberg a été dominée par les différents dossiers d’actualité des relations internationales et par les modalités de mise en application des décisions prises lors du récent sommet de l’Alliance de l’Atlantique du Nord du Pays des Galles.
Corina Cristea, 22.10.2014, 13:57
Saluant les mesures adoptées par l’OTAN pour assurer les alliés de l’Est, Roumanie comprise, dans le contexte de la crise Ukrainienne, Titus Corlàtean souligne le fait que la Roumanie va contribuer activement pour dresser le contour de la réaction à long terme de l’Alliance vis-à-vis de la situation de sécurité de la Mer Noire : « En premier lieu nous avons des étapes à suivre au sein de l’Alliance afin d’implémenter les décisions politiques adoptées lors du sommet de l’OTAN au Pays des Galles du septembre dernier. Certes, nous étions d’accord sur le fait que ces décisions doivent devenir opérationnelles aux termes fixés, particulièrement pour la Roumanie. Il y a d’importants éléments de commande et de contrôle sur le territoire de notre pays, la progression pour constituer la force de réaction rapide et, certainement, les exercices militaires communs. Rassurer les alliées de l’Est de l’OTAN, Roumanie comprise, fait partie de la mise en pratique de ces mesures décidées par le sommet de l’OTAN. »
Le chef de la diplomatie de Bucarest souligne l’importance fondamentale de la relation transatlantique et précise que la Roumanie, membre de l’OTAN depuis 2007, est un allié qui appuie constamment les rapports avec les Etats Unis et le Canada.
Le ministre roumain a aussi plaidé pour un renforcement substantiel de la coopération entre l’Alliance et ses partenaires de l’Est, surtout la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldova, tout en rappelant l’appui constant de Bucarest vis-à-vis de la politique des portes ouvertes de l’OTAN : « Nous avons discuté des relations avec les partenaires de l’Alliance, extrêmement importantes, la manière dont nous coopérons en utilisant les décisions adoptées au sommet avec la Géorgie, l’Ukraine, particulièrement dans le contexte actuel de sécurité régionale et la République de Moldova. Nous avons souligné la position bien claire de la Roumanie que le prochain sommet de 2016 soit un sommet élargi. »
Les discutions ont, aussi, visé le bouclier anti-missile de l’OTAN en Europe dans les circonstances où une partie de ces éléments sera placé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie. Conçu pour détecter, contrecarrer et détruire au vol les missiles balistiques, le rôle du bouclier est défensif mais continue d’être regardé avec suspicion par Moscou. (trad Costin Grigore)