Roumanie-France – remarquable coopération économique
Au mois de février dernier, lors de sa visite officielle à Paris, le premier ministre roumain Victor Ponta invitait son homologue français Jean-Marc Ayrault à se rendre en Roumanie. C’est ainsi qu’on entérinait, une fois de plus, la relance du partenariat stratégique bilatéral convenu depuis 2006 mais resté lettre morte à la suite des oppositions sur le thème des Roumains d’ethnie roma. Le partenariat — surtout économique, mais aussi politique et culturel — existe et doit fonctionner à sa véritable capacité, quels que soient les différents problèmes et leur nature car des solutions ne peuvent être trouvées que par le dialogue — disaient, en grand, tant Jean-Marc Ayrault que Victor Ponta lors de la visite de ce dernier à Paris.
Roxana Vasile, 12.07.2013, 13:47
Au mois de février dernier, lors de sa visite officielle à Paris, le premier ministre roumain Victor Ponta invitait son homologue français Jean-Marc Ayrault à se rendre en Roumanie. C’est ainsi qu’on entérinait, une fois de plus, la relance du partenariat stratégique bilatéral convenu depuis 2006 mais resté lettre morte à la suite des oppositions sur le thème des Roumains d’ethnie roma. Le partenariat — surtout économique, mais aussi politique et culturel — existe et doit fonctionner à sa véritable capacité, quels que soient les différents problèmes et leur nature car des solutions ne peuvent être trouvées que par le dialogue — disaient, en grand, tant Jean-Marc Ayrault que Victor Ponta lors de la visite de ce dernier à Paris.
Une demie-année, approximativement, après, le chef de l’exécutif français répond à l’invitation de se rendre dans notre pays où la tête d’affiche des discussions a été tenue par les problèmes européens mais, aussi, économiques. Au Palais Cotroceni, résidence présidentielle, Jean-Marc Ayrault et le président Traian Bàsescu ont discuté de l’appui que Paris a accordé à la Roumanie pour obtenir un nouvel accord d’assistance avec l’Union Européenne et le Fonds Monétaire International. Plus que cela, le chef de l’Etat a marqué quelques problèmes que Bucarest doit résoudre dans les plus brefs délais : « Un de ces problèmes est lié au processus d’intégration de la Roumanie dans les structures de l’Union Européenne, dont je mentionne l’accès à l’espace Schengen et à la zone euro. Un deuxième grand problème est lié à la compétitivité de la Roumanie sur les marchés extérieurs et un troisième est un problème d’image, que nous assumons, celui lié à la minorité roma. Il faut en trouver des solutions européennes. »
La France a été toujours ouverte à l’égard de l’adhésion de la Roumanie à Schengen — a dit le premier ministre Jean-Marc Ayrault et elle en voit deux étapes, le levée, d’abord, des contrôles aux frontières aériennes. Quant à la situations des roms, Victor Ponta a dit : « Notre collaboration est excellente entre polices pour combattre les faits illégaux, nous avons développé une relation entre les représentants des autorités locales avec le but d’une meilleure intégration de la minorité roma dans les communautés de Roumanie et nous sommes persuadés qu’à travers des investissements dans l’éducation, dans la création d’emplois, dans de meilleures conditions de vie ici en Roumanie, pour les représentants de le communauté roma, on peut avoir des résultats à long terme. »
A propos de la coopération économique bilatérale, Jean-Marc Ayrault a parlé dans des termes élogieux – « elle est remarquable » – or, les bonnes relations, échanges commerciaux compris, doivent progresser. Un contrât a été signé qui engage des investissements de 60 millions d’euros de la société française THALES pour la construction du plus grand laser du monde à Màgurele (dans le sud de la Roumanie). Des accords de coopération ont été signés visant la gestion des déchets radioactifs et dans le domaine de l’éducation et de la recherche. La Roumanie est le premier pays d’Europe le plus francophone — a dit Jean-Marc Ayrault — qui a participé à l’inauguration du nouveau bâtiment du Lycée Français de Bucarest, récompense pour ceux qui croient en l’apprentissage de la langue et de la culture française, 40% des élèves étant des Roumains. (trad. Costin Grigore)