Revenus et impôts en 2014
Les Roumains peuvent être tranquilles, du moins jusqu’à la fin de l’année, en dépit du fait que, à la suite du collectif budgétaire, les fonds alloués au Ministère du Travail ont sensiblement baissé tout en assurant l’argent nécessaire jusqu’à la fin de 2013 pour payer les retraites, les indemnités de chômage et tous les bénéfices sociaux. Quant à la hausse des salaires du secteur publique en 2014, la ministre du Travail, Mariana Câmpeanu, estime que les médecins résidents, les enseignant de l’enseignement pré-universitaire et les assistants sociaux devraient compter parmi les catégories bénéficiant d’indexations plus importantes au cas où le gouvernement adopte la variante des hausses différenciées.
Roxana Vasile, 31.10.2013, 17:01
Les Roumains peuvent être tranquilles, du moins jusqu’à la fin de l’année, en dépit du fait que, à la suite du collectif budgétaire, les fonds alloués au Ministère du Travail ont sensiblement baissé tout en assurant l’argent nécessaire jusqu’à la fin de 2013 pour payer les retraites, les indemnités de chômage et tous les bénéfices sociaux. Quant à la hausse des salaires du secteur publique en 2014, la ministre du Travail, Mariana Câmpeanu, estime que les médecins résidents, les enseignant de l’enseignement pré-universitaire et les assistants sociaux devraient compter parmi les catégories bénéficiant d’indexations plus importantes au cas où le gouvernement adopte la variante des hausses différenciées.
Pour le moment, l’Exécutif de Bucarest envisage trois scénarios : soit une hausse salariale de 3% pour toute la fonction publique, soit une hausse pour tous les budgétaires, mais différenciée, soit, enfin, rien que pour certaines catégories, cas dans lequel la hausse salariale pourrait parvenir de 10% à 20%. Quel que soit le scénario retenu, celui-ci sera lié, entre autres, à l’amélioration de la collecte de l’argent au budget de l’Etat. Comme explique le ministre des Finances, Daniel Chitoiu, les cibles de collecte pour la période juillet-septembre n’ont pas été atteintes tout en espérant une meilleure activité de l’Administration Fiscale pendant le dernier trimestre de l’année après sa nouvelle organisation à l’échelon régional et territorial.
A partir du mois de novembre, la Direction Anti-Fraude sera, elle aussi, active, son rôle étant de contrecarrer l’évasion fiscale – dit le ministre Daniel Chitoiu : « Nous espérons pour cette dernière partie de l’année une reprise de l’économie et nous envisageons une croissance des revenus du budget général consolidé à la suite des entrées que j’espère plus importantes , tant venues de l’impôt agricole qui, comme vous savez, a été adopté au mois de janvier mais dont le terme de payement est 25 octobre et 15 décembre que de l’impôt sur les revenus supplémentaires obtenus à la suite de la libéralisation du prix du gaz. »
Le gouvernement annonce, également, que pour couvrir la différence entre revenus et dépenses il compte sur l’élargissement de la base d’imposition. Pourtant, les patrons craignent que cela va enchaîner de nombreuses faillites. Cristian Pârvan, secrétaire général de l‘Association des Hommes d’Affaire de Roumanie pense que : « Si on augmente le taux d’imposition tandis que tous les autres pays le réduisent pour, justement, soutenir tant bien que mal le milieu d’affaires, pour qu’il devienne viable et compétitif, alors, nous allons , probablement , assister, naturellement, aux fermetures d’affaires et à la hausse du chômage. »
Par conséquent, les hommes d’affaires proposent à la place des hausses de taxes la modification du modèle économique sur lequel selon eux est basée actuellement la Roumanie, un modèle plus performant qui puise engendrer de plus hauts chiffres d’affaires et marges de profit auxquels l’Etat, à son tour, puisse appliquer des taxes et des impôts au même niveau. (trad. : Costin Grigore)