Reunion du président roumain avec les ambassadeurs
Le président Klaus Iohannis a déclaré mardi, lors de la réunion annuelle avec les chefs de missions diplomatiques accrédités à Bucarest, qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour que les valeurs de l’Etat de droit, de la démocratie libérale et de la justice indépendante et efficace ne soient pas affectées en Roumanie. Le chef de l’Etat a assuré que, malgré le dynamisme de la politique intérieure roumaine, tous les décideurs agiraient de manière concertée afin que la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, en cours jusqu’à juillet 2019, se déroule sous les meilleurs auspices.
Daniela Budu, 30.01.2019, 13:57
Le président Klaus Iohannis a déclaré mardi, lors de la réunion annuelle avec les chefs de missions diplomatiques accrédités à Bucarest, qu’il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour que les valeurs de l’Etat de droit, de la démocratie libérale et de la justice indépendante et efficace ne soient pas affectées en Roumanie. Le chef de l’Etat a assuré que, malgré le dynamisme de la politique intérieure roumaine, tous les décideurs agiraient de manière concertée afin que la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, en cours jusqu’à juillet 2019, se déroule sous les meilleurs auspices.
Le président a réitéré le fait que la présidence roumaine arrive dans un contexte dynamique, avec, comme défis, le Brexit, la crise migratoire, la négociation du Cadre financier pluriannuel et les élections européennes. Le sommet de Sibiu, au centre de la Roumanie, prévu le 9 mai, sera un moment-clé, estime le Président. Ce sera l’occasion de formuler une vision claire des lignes d’action prioritaires de l’Union européenne. Quant au Brexit, le président Iohannis est formel : l’accord négocié est la meilleure manière de limiter les conséquences négatives du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. La Roumanie remplira son rôle à la tête du Conseil de l’UE et engagera les actions nécessaires, quel que soit le scénario futur, en accord avec les institutions européennes et les autres Etats membres. Le chef de l’Etat a assuré que Bucarest ferait tout son possible pour faire avancer les négociations dans ce dossier.
La Roumanie poursuivra son travail pour consolider les frontières extérieures de l’Union afin d’assurer la sécurité des citoyens européens, a encore déclaré le président Klaus Iohannis. Il a réaffirmé que l’adhésion à l’espace Schengen constituait une priorité pour la Roumanie et que cela pourrait contribuer de manière significative à renforcer la sécurité pour tout l’espace de libre circulation.Quant à la politique étrangère de la Roumanie, le président Iohannis a précisé qu’en dehors du renforcement du rôle du pays au sein de l’Union et de l’OTAN, l’objectif central reste de consolider et d’élargir le partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Klaus Iohannis : « Je saisis cette occasion pour saluer la récente reconnaissance, par le président Trump, des efforts de participation de la Roumanie avec la base militaire de Deveselu au système de défense antimissile de l’OTAN. Cette année marquera un moment important pour l’OTAN : l’anniversaire des 70 ans écoulés depuis la création de la plus puissante alliance politique et militaire de l’histoire, mais aussi le 15e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN. Nous continuerons à allouer 2% de notre budget à la défense, suite à notre engagement en tant qu’allié. »
Par ailleurs, le président roumain a renouvelé le soutien de la Roumanie à l’Organisation des Nations Unies, dans le contexte de la candidature de Bucarest pour une place de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’organisation.
(Trad. Elena Diaconu)