Régionalisation et développement
Le ministre du Développement Régional, Liviu Dragnea, a annoncé ce mercredi dernier, le démarrage du processus de régionalisation, un des projets de la plus grande envergure en Roumanie après 1989. Selon le ministre, les coûts de ce processus seront nuls et, en même temps, on fera des économies en matière de dépenses de personnel et de services publiques, précisant que les partis politiques, les syndicats, les ONG, les experts roumains et européens sont invités à participer à l’implémentation de ce projet national. Les objectifs stratégiques de la régionalisation et de la décentralisation envisagent attribuer des compétences aux régions dans les domaines de l’économie, des affaires, des fonds européens, d’infrastructure, d’éducation, de santé, d’environnement, d’agriculture, de protection sociale, de culture, de tourisme, de situations d’urgence, d’aménagement du territoire, de jeunesse et de sport.
Valentin Țigău, 21.02.2013, 16:15
Le ministre du Développement Régional, Liviu Dragnea, a annoncé ce mercredi dernier, le démarrage du processus de régionalisation, un des projets de la plus grande envergure en Roumanie après 1989. Selon le ministre, les coûts de ce processus seront nuls et, en même temps, on fera des économies en matière de dépenses de personnel et de services publiques, précisant que les partis politiques, les syndicats, les ONG, les experts roumains et européens sont invités à participer à l’implémentation de ce projet national. Les objectifs stratégiques de la régionalisation et de la décentralisation envisagent attribuer des compétences aux régions dans les domaines de l’économie, des affaires, des fonds européens, d’infrastructure, d’éducation, de santé, d’environnement, d’agriculture, de protection sociale, de culture, de tourisme, de situations d’urgence, d’aménagement du territoire, de jeunesse et de sport.
Pour gérer et dérouler ce processus, le gouvernement a institué un Conseil Consultatif et un Comité technique inter-ministériel. Aux termes du projet, les futures régions auront un Conseil et un président désigné par suffrage populaire qui vont gérer les budgets locaux, l’argent européen et les fonds du gouvernement ayant des compétences accrues vis-à-vis des actuelles autorités départementales car on préconise que ces transformations soient effectives jusqu’à la fin 2013. La direction des régions sera intérimaire, trois années durant, jusqu’aux prochaines élections locales. Le nombre, la configuration et la manière de fonctionnement des nouvelles entités de territoire seront peaufinées par consultations publiques. Le ministre Liviu Dragnea : « Aucun citoyen ne devra faire des déplacements supplémentaires, n’aura à supportes des coûts supplémentaires après l’achèvement du processus de régionalisation. Au contraire, aucune compétence départementale ne sera pas enlevée. En échange, les compétences qui existent, maintenant, à l’échelon central, au niveau du gouvernement, seront transférées au niveau des régions, des départements, ou, selon le cas, aux autorités locales. »
Par ailleurs, le ministre précise qu’à travers la régionalisation, l’exécutif ne veut pas une séparation territoriale selon des critères ethniques. Il a donné l’exemple des départements du centre du pays, Harghita, Mures et Covasna à population majoritaire à ethnie hongroise : « J’ai dit que la régionalisation n’est pas un processus politique, ni un processus ethnique. Harghita, Covasna, Mures, je ne pense pas que ce sera une des régions de la Roumanie. »
Les observateurs politiques remarquent qu’au sein de l’UE, de nombreuses démarches de re-centralisation se remarquent ainsi que des processus de décentralisation, comme dans le cas de la Roumanie et que, selon leur opinion, la responsabilité pour le choix du modèle d’organisation territoriale, comme prémisse pour assurer un développement plus dynamique, incombe à chaque Etat. (trad.: Costin Grigore)