La mort du roi Michel Ier, ancien souverain de Roumanie, n’est pas passée inaperçue à l’étranger. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a exprimé sa profonde tristesse en apprenant la nouvelle. « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Sa Majesté le roi Michel 1er de Roumanie que j’ai eu la chance de connaître. Je me souviens avec émotion de nos rencontres et je voudrais notamment rendre hommage au rôle qui fut le sien lorsqu’il a entrepris en 1997 un tour des capitales européennes pour promouvoir l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne». Ainsi commence le message de condoléances transmis par Jean-Claude Juncker en son nom personnel et en celui de la Commission européenne. « Vingt-deux ans plus tard, son pays qu’il a tant aimé exercera pour la première fois, au premier semestre de 2019, la présidence de l’Union européenne. Ce sera un moment important pour la Roumanie et un moment important pour l’avenir de notre Union » écrit encore le président de la Commission européenne.
A son tour, le premier ministre de la République de Moldova, Pavel Filip, déclarait que, « par la mort du roi Michel Ier, la Roumanie perd un dirigeant qui a eu une large vision démocratique, un repère de probité, de modestie et de noblesse d’âme ». « Une personnalité d’une grande sagesse et d’une forte valeur humaine, qui incarne l’histoire de tout un peuple et qui restera dans la conscience nationale comme une figure emblématique de l’histoire et de la culture roumaines », a ajouté le premier ministre moldave.
La presse internationale a elle aussi évoqué la personnalité du roi Michel 1er de Roumanie. « L’ex-roi Michel 1er de Roumanie a incarné le destin tragique de son pays au 20e siècle, pris dans la tourmente de la Seconde guerre mondiale puis happé par le communisme » notent les journalistes de l’AFP. Le quotidien américain « Washington Post » souligne que la vie de l’ancien souverain de Roumanie s’est superposée avec l’histoire de l’Europe du dernier siècle, jalonnée d’intrigues politiques et de révolutions. Ecarté du pouvoir par les communistes, il a été obligé de s’exiler, plusieurs décennies durant, avant de regagner son pays, au lendemain de l’effondrement du bloc soviétique, précise la publication américaine, qui rappelle aussi la contribution du roi Michel Ier à l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE.
Pour l’agence de presse allemande DPA, l’acte politique le plus remarquable de l’ancien souverain de Roumanie a été la déclaration de guerre contre l’Allemagne nazie, le 23 août 1944 et l’arrestation du premier ministre Ion Antonescu, l’allié d’Hitler à Bucarest. Enfin, le quotidien espagnol « El Mundo » souligne qu’il est essentiel de connaître la personnalité du roi Michel 1er pour comprendre l’histoire tumultueuse de l’Europe de ces huit dernières décennies. Son long exil, de plus d’un demi-siècle, a été une dure épreuve et a irrémédiablement marqué sa nature taciturne, ajoutent les journalistes espagnols. (Trad. : Mariana Tudose)
La mort du roi Michel Ier, ancien souverain de Roumanie, n’est pas passée inaperçue à l’étranger. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a exprimé sa profonde tristesse en apprenant la nouvelle. « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de Sa Majesté le roi Michel 1er de Roumanie que j’ai eu la chance de connaître. Je me souviens avec émotion de nos rencontres et je voudrais notamment rendre hommage au rôle qui fut le sien lorsqu’il a entrepris en 1997 un tour des capitales européennes pour promouvoir l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne». Ainsi commence le message de condoléances transmis par Jean-Claude Juncker en son nom personnel et en celui de la Commission européenne. « Vingt-deux ans plus tard, son pays qu’il a tant aimé exercera pour la première fois, au premier semestre de 2019, la présidence de l’Union européenne. Ce sera un moment important pour la Roumanie et un moment important pour l’avenir de notre Union » écrit encore le président de la Commission européenne.
A son tour, le premier ministre de la République de Moldova, Pavel Filip, déclarait que, « par la mort du roi Michel Ier, la Roumanie perd un dirigeant qui a eu une large vision démocratique, un repère de probité, de modestie et de noblesse d’âme ». « Une personnalité d’une grande sagesse et d’une forte valeur humaine, qui incarne l’histoire de tout un peuple et qui restera dans la conscience nationale comme une figure emblématique de l’histoire et de la culture roumaines », a ajouté le premier ministre moldave.
La presse internationale a elle aussi évoqué la personnalité du roi Michel 1er de Roumanie. « L’ex-roi Michel 1er de Roumanie a incarné le destin tragique de son pays au 20e siècle, pris dans la tourmente de la Seconde guerre mondiale puis happé par le communisme » notent les journalistes de l’AFP. Le quotidien américain « Washington Post » souligne que la vie de l’ancien souverain de Roumanie s’est superposée avec l’histoire de l’Europe du dernier siècle, jalonnée d’intrigues politiques et de révolutions. Ecarté du pouvoir par les communistes, il a été obligé de s’exiler, plusieurs décennies durant, avant de regagner son pays, au lendemain de l’effondrement du bloc soviétique, précise la publication américaine, qui rappelle aussi la contribution du roi Michel Ier à l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE.
Pour l’agence de presse allemande DPA, l’acte politique le plus remarquable de l’ancien souverain de Roumanie a été la déclaration de guerre contre l’Allemagne nazie, le 23 août 1944 et l’arrestation du premier ministre Ion Antonescu, l’allié d’Hitler à Bucarest. Enfin, le quotidien espagnol « El Mundo » souligne qu’il est essentiel de connaître la personnalité du roi Michel 1er pour comprendre l’histoire tumultueuse de l’Europe de ces huit dernières décennies. Son long exil, de plus d’un demi-siècle, a été une dure épreuve et a irrémédiablement marqué sa nature taciturne, ajoutent les journalistes espagnols. (Trad. : Mariana Tudose)