Quels seraient les objectifs envisageables pour la Roumanie ?
Pendant les deux décennies à venir la Roumanie doit mettre l’accent sur ses ressources intérieures, tant naturelles que de main d’œuvre ainsi que sur la macro-stabilité économique car son absence peut être estimé, même, comme une attaque contre la démocratie — a affirmé le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isàrescu. Et celui-ci d’exhorter à une croissance économique modérée, équilibrée et soutenable, capable de créer de nouveaux emplois.
Mihai Pelin, 25.07.2013, 14:54
Pendant les deux décennies à venir la Roumanie doit mettre l’accent sur ses ressources intérieures, tant naturelles que de main d’œuvre ainsi que sur la macro-stabilité économique car son absence peut être estimé, même, comme une attaque contre la démocratie — a affirmé le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isàrescu. Et celui-ci d’exhorter à une croissance économique modérée, équilibrée et soutenable, capable de créer de nouveaux emplois.
Il n’y a pas de miracles dans le domaine de l’économie et personne ne saurait remplacer un amalgame correct de politiques économiques afin de réaliser le développement soutenable d’un pays — estime le chef de la BNR selon lequel celui-ci devrait être la cible à envisager pour notre pays : « Je pense que le principal objectif de la période suivante est, en Roumanie, d’avoir une croissance économique équilibrée, soutenable et inclusive, par cette notion d’ »inclusive » comprenant la croissance économique qui crée des emplois. »
Pour obtenir cette croissance il faut résoudre prioritairement le déséquilibre majeur pressenti pour les 10 ou 20 années à venir, à savoir le rapport entre le nombre des retraités et celui des contribuables au système de retraites — dit Mugur Isàrescu. Plus que cela, il faut éviter d’accélérer la croissance économique au delà du potentiel en période pré-électorale car une telle approche ne fait qu’accélérer le déclin qui suit aux élections.
A son tour, le premier vice-gouverneur de la BNR, Florin Georgescu, dit que l’Etat doit remplir son rôle de réaliser une correcte combinaison de politiques économiques, de gérer de façon efficace les participations qu’il détient encore dans l’économie et d’appuyer les actions des entrepreneurs en diversifiant les schémas des aides d’Etat : « Pour assurer ces effets d’appui du secteur des investissements, l’Etat doit avoir à sa disposition un flux prédictible et consistent de ressources financières car, au cas contraire, il n’est pas plausible. Ce flux prédictible et consistent de ressources financières ne saurait être assuré qu’à travers une discipline fiscale rigoureuse de tous les contribuables, personnes physiques et morales. A son tour, cette discipline est fondée sur la législation fiscale et financier-comptable dont il faut éliminer les ambiguïtés et les lacunes qui, malheureusement, persistent au sein du cadre juridique. »
En conclusion, la Roumanie devrait mettre en valeur ses réserves internes, mieux allouer ses ressources et utiliser un correct amalgame de politiques économiques menant à une croissance économique soutenable et récupérer les décalages vis-à-vis des Etats développés. (trad.: Costin Grigore)