Quelques cibles du PNRR
Corina Cristea, 31.12.2021, 11:32
Approuvé l’automne dernier par Bruxelles, le Plan
national de relance et de résilience permettra à la Roumanie d’accéder, d’ici
2026, 29 milliards d’euros de subventions et de prêts de l’UE pour faire des
réformes et des investissements. Six domaines sont visés : la transition
verte, la cohésion sociale et territoriale, la santé, la résilience économique,
sociale et institutionnelle et, enfin, les politiques pour la nouvelle génération.
La Commission européenne a déjà versé une première tranche de l’argent à la
Roumanie, un préfinancement de 1,8 milliards d’euros, soit l’équivalent de 13 %
du total des subventions allouées.
Toutefois, pour accéder au reste des sommes, Bucarest doit
atteindre plusieurs cibles. C’est pour cela que le gouvernement s’est réuni jeudi
et a adopté plusieurs projets censés atteindre les cibles fixées par le PNRR. Parmi
eux, un qui porte sur la réduction de l’abandon scolaire. L’Exécutif se propose
d’investir 543 millions d’euros de fonds non-remboursables pour réduire ce
phénomène de 15,6 % en milieu urbain et 26 % en milieu rural à l’heure actuelle
à 9% d’ici 2030. Déjà, à compter de 2022, quelque 2 500 écoles courant le plus
grand risque d’abandon scolaire se verront allouer des fonds à hauteur de 200
000 euros pour organiser des cours performants et des activités extrascolaires
pour leurs élèves, a précisé le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu.
Sorin Cîmpeanu : « Les enfants de ces écoles participeront
à des colonies de vacances et à toute sorte d’événements approuvés par le projet.
Il s’agit entre autre d’acheter des équipements sportifs, des ordinateurs et même
des vêtements. Il s’agit aussi de financer les activités de médiation scolaire,
l’assistance psychopédagogique nécessaire notamment après cette période pandémique,
d’autant plus que dans ces milieux scolaires on a à faire à des communautés désavantagées
et à de nombreux élèves aux besoins éducationnels particuliers. »
A part le projet visant à réduire l’abandon scolaire à l’horizon
2030, le gouvernement de Bucarest a aussi adopté une décision concernant le
développement de l’infrastructure ferroviaire, qui vise à croître de 25% le trafic
ferroviaire d’ici 2026 et d’améliorer en même temps les conditions de voyage
pour les passagers. (Trad. Valentina Beleavski)