Préoccupations concernant les tarifs de l’énergie
Une commission a été constituée au parlement roumain pour enquêter sur les hausses significatives des prix du gaz et de l’électricité. Ultérieurement, constat a été fait que ces augmentations étaient conformes à la tendance au niveau européen. Les tarifs de l’énergie sur le marché continental ont atteint des niveaux records, stimulés par les prix du gaz et ceux des certificats verts. Un autre problème énergétique européen, ce sont les incertitudes relatives à l’importation de gaz en provenance de Russie, alors que les entrepôts européens ne sont remplis qu’à 70 % de leur capacité. Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a estimé que les prix records de l’électricité enregistrés dans les Etats membres sont la preuve que l’Union doit renoncer aux combustibles fossiles et accélérer la transition vers l’énergie verte. Il remarquait, d’autre part, que si les prix des combustibles fossiles sont montés en flèche, les coûts de production des énergies renouvelables sont restés bas et stables. Des Etats européens tels que l’Italie, l’Espagne et la Grèce ont réagi à la hausse des prix de l’énergie conventionnelle et ont déjà annoncé des mesures de soutien afin que les gens puissent supporter les factures.
Ştefan Stoica, 16.09.2021, 11:07
Une commission a été constituée au parlement roumain pour enquêter sur les hausses significatives des prix du gaz et de l’électricité. Ultérieurement, constat a été fait que ces augmentations étaient conformes à la tendance au niveau européen. Les tarifs de l’énergie sur le marché continental ont atteint des niveaux records, stimulés par les prix du gaz et ceux des certificats verts. Un autre problème énergétique européen, ce sont les incertitudes relatives à l’importation de gaz en provenance de Russie, alors que les entrepôts européens ne sont remplis qu’à 70 % de leur capacité. Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a estimé que les prix records de l’électricité enregistrés dans les Etats membres sont la preuve que l’Union doit renoncer aux combustibles fossiles et accélérer la transition vers l’énergie verte. Il remarquait, d’autre part, que si les prix des combustibles fossiles sont montés en flèche, les coûts de production des énergies renouvelables sont restés bas et stables. Des Etats européens tels que l’Italie, l’Espagne et la Grèce ont réagi à la hausse des prix de l’énergie conventionnelle et ont déjà annoncé des mesures de soutien afin que les gens puissent supporter les factures.
A Bucarest aussi, l’exécutif prévoit d’aider les consommateurs domestiques à payer leurs factures d’électricité et de gaz. Selon le projet d’une ordonnance d’urgence examinée mercredi en première lecture, l’État compenserait le prix de l’électricité par 18 bani (3,6 cents) au KWh et la facture de gaz de 25 %. Les ménages dont la consommation mensuelle va de 30 à 200 KW d’électricité et de 100 à 1 200 mc de gaz par an bénéficieront d’un soutien pour payer une partie des factures de services communaux. Pour l’électricité, c’est un tarif moyen de 82 bani (16 cents) par KW qui est pris en compte, et pour chaque centaine de KW, la facture sera allégée de 18 lei (environ 3,6 euros).
Le gouvernement a également examiné la possibilité d’un plafonnement des prix du gaz. Le premier ministre Florin Cîţu a déclaré que cela ne devait pas affecter les investissements dans l’économie et que cette décision présupposait des discussions avec le Conseil de la concurrence et la Commission européenne. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le plafonnement serait de nature à décourager les investissements étrangers en Roumanie dans les domaines de la production d’électricité et de l’extraction de gaz, car ces entreprises sauraient qu’elles ne peuvent pas vendre au prix du marché.
Le PSD, d’opposition, a annoncé qu’il déposerait un projet de loi visant à plafonner les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques, comme solution temporaire. Le vice-président du PSD, Mihai Tudose, a critiqué le gouvernement de centre-droit pour avoir libéralisé le marché de l’énergie au pire moment possible, alors que la production est largement inférieure au potentiel.
(Trad. : Ligia)