Précautions sécuritaires
Le contexte sécuritaire de la région ainsi que la capacité de la Roumanie à faire face à ce genre de défis ont dominé la réunion, mardi, du Conseil suprême de défense du pays, la première sous la présidence du nouveau chef de lEtat, Klaus Iohannis. Alors quun conflit est en cours près de la frontière orientale roumaine, en lUkraine voisine, avec des retombées sur tous les pays de la région, les principaux hauts responsables de lEtat roumain avec des attributions en matière de sécurité ont clairement confirmé les engagements assumés par Bucarest dans le cadre des partenariats stratégiques.
Corina Cristea, 04.03.2015, 13:24
Le contexte sécuritaire de la région ainsi que la capacité de la Roumanie à faire face à ce genre de défis ont dominé la réunion, mardi, du Conseil suprême de défense du pays, la première sous la présidence du nouveau chef de lEtat, Klaus Iohannis. Alors quun conflit est en cours près de la frontière orientale roumaine, en lUkraine voisine, avec des retombées sur tous les pays de la région, les principaux hauts responsables de lEtat roumain avec des attributions en matière de sécurité ont clairement confirmé les engagements assumés par Bucarest dans le cadre des partenariats stratégiques.
Dans le même temps, ils se sont félicités des progrès enregistrés par les pays des Balkans occidentaux pour ce qui est de leur rapprochement de lUE, précisant que cette région devrait faire lobjet dune stratégie générale pour lEurope du sud-est, qui renforce le rôle stratégique de la Roumanie dans cette partie du continent. Le Conseil suprême de défense du pays a, par ailleurs, souligné que la hausse de 2% du budget de la Défense roumaine à lhorizon 2017 mènera à lamélioration de la dotation technique de larmée et sera une opportunité manifeste pour lindustrie spécialisée du pays.
Cette réunion sest déroulée sur la toile de fond de la visite à Bucarest du directeur du FBI américain, James Comey. La lutte anti-corruption et la sécurité énergétique sont les axes principaux de la coopération, ces dernières années, entre le Service roumain de renseignements (SRI) et le FBI, qui ont déroulé des opérations communes et organisé des formations croisées de leurs experts.
Dans ce contexte, le nouveau directeur du SRI, Eduard Hellvig, a précisé que le renforcement de lEtat de droit est dautant plus important en cette période trouble pour la région, une démarche qui passe par la lutte contre la corruption et contre les autres activités qui sapent lEtat de lintérieur: « Le cyberespace est de plus en plus important du point de vue sécuritaire, quil sagisse de délits en ligne, de cyber-terrorisme ou despionnage sur Internet. Pour faire face au progrès accéléré des technologies informatiques, nous devons nous assurer que nous disposons des ressources humaines, techniques et légales ».
Et cela parce que la lutte contre les différentes menaces se mondialise, indique, à son tour, le directeur du FBI, James Comey : « Nous travaillons avec nos collègues roumains pour porter devant les juges des cyber-délinquants ayant fraudé des milliers de personnes dans le monde entier. Nous collaborons aussi dans des enquêtes de contre-espionnage à létranger et nous échangeons des données utiles dans la lutte antiterroriste, anti-corruption et contre le crime organisé transnational », a dit le chef du FBI.
Depuis 2013, le bureau dinvestigations américain propose aux officiers roumains des stages de formation sur la négociation en situation de crise, le maintien de lordre public, la neutralisation des engins explosifs artisanaux et lendiguement du trafic de matériaux nucléaires et radioactifs. (trad.: Andrei Popov)