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Plan national pour les réfugiés

Le chiffre, qui en dit loin sur les proportions de cette crise humanitaire, a été annoncé par la Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Environ 90 % des réfugiés sont des femmes et des enfants, alors que les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ne peuvent pas quitter le pays, étant appelés à combattre. L’UNICEF a complété ce tableau dramatique soulignant que plus d’un million et demi d’enfants comptent parmi les personnes ayant fui à l’étranger. Les risques liés à la traite humaine et à l’exploitation des personnes sont à la hausse, avertit encore l’organisation.

Plan national pour les réfugiés
Plan national pour les réfugiés

, 21.03.2022, 12:53

Le chiffre, qui en dit loin sur les proportions de cette crise humanitaire, a été annoncé par la Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés. Environ 90 % des réfugiés sont des femmes et des enfants, alors que les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ne peuvent pas quitter le pays, étant appelés à combattre. L’UNICEF a complété ce tableau dramatique soulignant que plus d’un million et demi d’enfants comptent parmi les personnes ayant fui à l’étranger. Les risques liés à la traite humaine et à l’exploitation des personnes sont à la hausse, avertit encore l’organisation.

Même si elle n’est pas la destination principale des Ukrainiens qui quittent leur pays pour échapper aux horreurs de la guerre, la Roumanie a déjà reçu plusieurs centaines de milliers de réfugiés et la manière dont le pays les a accueillis a été unanimement appréciée par ses partenaires. Cette semaine, la Commission européenne enverra à Bucarest une équipe censée évaluer les dépenses du gouvernement roumain au cours de ses efforts de gestion de la vague de réfugiés ukrainiens. Les experts de Bruxelles devront également décider d’un mécanisme de remboursement de ces dépenses.

Dan Carbunaru, le porte-parole du gouvernement de Bucarest, a déclaré que les dépenses engagées par la Roumanie jusqu’ici ont déjà été transmises à Bruxelles. Dan Cărbunaru : « Notre pays a déjà dépensé 30 millions et demi d’euros, selon les premières évaluations sur la gestion des flux de réfugiés. La structure des couts est complexe parce qu’elle n’inclut pas uniquement les dépenses concernant le logement et la nourriture. Le gouvernement a décidé d’assurer aussi le transport gratuit aux réfugiés qui entrent en Roumanie. Nombre de ces personnes choisissent de sortir de notre pays, soit par la Bulgarie, soit par la Hongrie » a expliqué le porte parle du gouvernement.

Par ailleurs, l’Exécutif prépare un plan national d’appui pour les réfugiés arrivés en Roumanie. A l’aide des autorités, les ressortissants ukrainiens pourront trouver un emploi, avoir accès aux soins médicaux, alors que les enfants auront accès à l’enseignement. Six groupes de travail seront en charge de la gestion des réfugiés ukrainiens qui décident de rester dans notre pays. Les experts s’occuperont de plusieurs secteurs névralgiques, tels l’éducation nationale, la santé, l’accès au marché du travail, l’accès au logement, l’appui des personnes vulnérables, surtout des enfants.

Mădălina Turza, conseillère d’Etat, affirme que ces groupes de travail élaboreront prochainement un plan de mesures à moyen et à long terme qui permettra à la Roumanie d’accéder à une deuxième phase de la réponse humanitaire, à l’horizon du mois d’avril. Mădălina Turza: « La deuxième phase est liée au développement des services de qualité et d’une ombrelle de protection effective à long et moyen terme pour les réfugiés de Roumanie. Ils sont et seront bénéficiaires de cette protection temporaire » a expliqué la conseillère Mădălina Turza. Notons pour terminer, que jusqu’ici près de 80 000 ressortissants ukrainiens ont choisi de rester en Roumanie, dont plus de 4 000 ont déjà demandé l’asile dans notre pays. (Ştefan Stoica)

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