Nouveau record de vaccination en Roumanie
Sur le fond d’une situation dramatique dans les hôpitaux et du grand nombre de décès des suites de la Covid 19, mais aussi dans le contexte de l’introduction de l’obligation de présenter le certificat vert dans de nombreuses circonstances, de plus en plus de Roumains choisissent enfin de se faire immuniser. Les chiffres rapportés à la fin de chaque journée tournent autour des 100 000 personnes vaccinées à la première dose, avec des pics de 110 000 personnes, mercredi par exemple. S’y ajoutent plusieurs autres milliers qui reçoivent la deuxième et même la troisième dose de rappel.
Corina Cristea, 28.10.2021, 11:16
Sur le fond d’une situation dramatique dans les hôpitaux et du grand nombre de décès des suites de la Covid 19, mais aussi dans le contexte de l’introduction de l’obligation de présenter le certificat vert dans de nombreuses circonstances, de plus en plus de Roumains choisissent enfin de se faire immuniser. Les chiffres rapportés à la fin de chaque journée tournent autour des 100 000 personnes vaccinées à la première dose, avec des pics de 110 000 personnes, mercredi par exemple. S’y ajoutent plusieurs autres milliers qui reçoivent la deuxième et même la troisième dose de rappel.
En maintenant le rythme actuel de la vaccination, avant la fin de l’année, la Roumanie pourrait réaliser une couverture vaccinale de 70% de la population de plus de 12 ans, affirme le coordinateur de la campagne nationale d’immunisation, le médecin Valeriu Gheorghita. Autrement dit, avant la fin de l’année, la Roumanie pourrait compter sur plus de 11,8 millions de personnes vaccinées avec au moins une dose, alors qu’actuellement ils n’en sont que 6,8 millions. Rappelons que la Roumanie compte officiellement un peu plus de 19 millions d’habitants, dont plus de 16 millions âgés de plus de 12 ans et donc éligibles à la vaccination e critère de l’âge.
C’est une perspective tout à fait plausible dans les conditions du coup d’accélérateur qu’à reçu le rythme de la vaccination dernièrement après une longue période de stagnation, après la barre des 30% de personnes vaccinées en Roumanie. Parallèlement, cette perspective est absolument nécessaire, puisque plus de 70% des cas d’infection au nouveau coronavirus et 90% des décès des suites de l’infection étaient enregistrés la semaine dernière en Roumanie parmi les personnes non-vaccinées, selon un rapport rendu public par l’Institut national de santé publique.
Afin de simplifier l’accès au vaccin, les autorités ont organisé plusieurs opérations de vaccination-marathon, durant lesquelles les centres de vaccination sont ouverts 24 heures sur 24 pendant plusieurs jours et déployé des équipes mobiles dans les régions isolées du pays. Une campagne inédite se déroule à Alba-Iulia (centre-ouest) dans un des lycées de la ville. Les Roumains de la région pourront se faire vacciner durant la nuit et passer la période post-vaccination dans une salle une salle de sport transformée en une sorte de boite de nuit temporaire, musique et jeux de lumières inclus. Evidemment les médecins généralistes sont eux aussi impliqués dans la campagne de vaccination et administrent des doses dans leurs cabinets.
Par ailleurs, nombre d’entreprises privées et d’institutions publiques offrent à leurs salariés la possibilité de se faire tester gratuitement. A Slobozia, dans le sud du pays, tous les habitants de la ville bénéficient de cette possibilité, alors qu’à Sibiu, dans le centre, l’Université Lucian Blaga a décidé de tester gratuitement tant ses enseignants et son personnel que ses étudiants.
Egalement à Sibiu, père Constantin Necula est le premier prêtre à être nommé consultant au Comité départemental des situations d’urgence, afin de contribuer à la lutte contre la pandémie. Jusqu’ici, le très connu prêtre orthodoxe, s’était constamment impliqué dans des actions visant à aider les malades de cancer et pas seulement. Désormais, il aidera activement les médecins et les autorités, tout en respectant la décision de l’Eglise orthodoxe roumaine d’exhorter les fidèles à suivre les conseils des médecins.