Négociations autour du Plan national de relance et de résilience
« Nous travaillons aux côtés de la Roumanie afin d’achever au plus vite un plan de relance et de résilience. Des progrès notables sont enregistrés dans l’évolution des réformes », c’est ce qu’a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’issue d’une réunion à Bruxelles avec le premier ministre roumain Florin Cîtu, une réunion qu’elle a qualifié de «constructive ».
Daniela Budu, 12.05.2021, 13:00
« Nous travaillons aux côtés de la Roumanie afin d’achever au plus vite un plan de relance et de résilience. Des progrès notables sont enregistrés dans l’évolution des réformes », c’est ce qu’a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’issue d’une réunion à Bruxelles avec le premier ministre roumain Florin Cîtu, une réunion qu’elle a qualifié de «constructive ».
Les négociations avec les représentants de la Commission vont bon train et le PNRR produira une croissance économique soutenable, a aussi affirmé le premier ministre roumain. A Bruxelles, le chef du gouvernement de Bucarest a assuré que les ressources que la Roumanie se verra allouer seraient acheminées vers les secteurs les plus productifs de l’économie. Florin Cîtu : « Le Plan national de relance et de résilience est constitué de deux composantes. L’une est celle des réformes, assumées dans le cadre du programme de gouvernance, qui contient la stratégie fiscale et budgétaire et le programme de convergence que nous assumons tous ; l’autre composante est constituée par les investissements. Et mon message est clair : la Roumanie a une série de priorités qu’elle souhaite inclure dans le plan national de relance et de résilience. Les ressources que la Roumanie recevra iront aux secteurs qui ont la productivité la plus élevée de toute l’économie » précise Florin Cîtu.
Bucarest doit respecter aussi les critères d’allocation des fonds qui mettent au premier plan l’innovation et la protection de l’environnement. Mais elle essaie aussi de négocier du financement pour d’autres secteurs, tels l’infrastructure et l’agriculture, qui enregistrent des décalages par rapport aux États membres plus développés. La Roumanie a un plan ambitieux de croissance économique soutenable, post-pandémie – a affirmé Florin Cîtu :« Le Plan national de relance et de résilience inclura aussi tous ces projets qui respectent les critères d’éligibilité, dont le plus important est celui d’être achevé en 2026. Et j’accorderai une attention particulière à ce que tous les projets y soient inclus. Ce qui ne peut pas être financé via le Plan national de relance et de résilience se verra toujours allouer des financements par le biais des fonds structurels et du budget d’État. Le développement de l’infrastructure en Roumanie est toujours prioritaire ». a déclaré le chef de l’exécutif de Bucarest.
Il a également expliqué que la Roumanie avait besoin de l’intégralité des plus de 29 milliards d’euros disponibles à travers le Plan national de relance et de résilience. Rappelons que le budget de celui-ci a été ajusté, sur recommandation de la Commission européenne, de 42 milliards d’euros à quelque 29 milliards d’euros, après la réduction des enveloppes à tous les chapitres. L’ajustement du plan a impliqué la modification des allocations aussi dans le secteur de l’éducation nationale qui se verra allouer 3,7 milliards d’euros au lieu des quatre milliards alloués initialement.
Les autorités roumaines se sont également proposé d’achever et de présenter le plan national de relance et de résilience à la Commission européenne à la fin du mois en cours, soit un mois après le délai initial. 14 États de l’UE ont déjà déposé leurs plans nationaux à Bruxelles, afin d’obtenir du financement.