Mesures pour faciliter le vote de la diaspora
Une guerre inattendue et cacophonique des communiqués entre les institutions de Bucarest allait en parallèle à la campagne électorale entre les deux tours de scrutin des élections présidentielles. Le chaos a été enregistré lors du premier tour aux sections de vote de l’étranger où les citoyens roumains désireux d’exercer leur droit de voter ont fait la queue des heures et des heures et, dans de milliers de cas, ils n’ont pas pu voter.
Bogdan Matei, 12.11.2014, 14:23
Une guerre inattendue et cacophonique des communiqués entre les institutions de Bucarest allait en parallèle à la campagne électorale entre les deux tours de scrutin des élections présidentielles. Le chaos a été enregistré lors du premier tour aux sections de vote de l’étranger où les citoyens roumains désireux d’exercer leur droit de voter ont fait la queue des heures et des heures et, dans de milliers de cas, ils n’ont pas pu voter.
Ceci a déclenché une polémique s’étalant sur quelques épisodes entre le Bureau Electoral Central(BEC) et le ministère des Affaires Etrangères(MAE) qui se passaient mutuellement la responsabilité. La crise a atteint son point culminant lundi. Attaqué par l’Opposition, l’Administration Présidentielle, les médias et les organisations de la diaspora par des accusations d’incompétence ou de mauvaise foi, le ministre des Affaires Etrangères, Titus Corlàtean, a présenté sa démission. Il a insisté pour dire qu’il avait pris cette décision pour ne pas violer la loi invoquant une décision du BEC qui n’offrirait pas de fondement juridique pour créer des sections supplémentaire de vote à l’étranger.
Mardi soir le BEC s’est de nouveau contredit réitérant dans un nouveau communiqué que l’organisation et le nombre des sections de vote de l’étranger est une attribution exclusive du MAE. BEC maintenait son point de vue formulé auparavant selon lequel il n’y aurait pas d’entrave légale portant sur un supplément du nombre des sections de vote.
La patate brûlante se trouve maintenant entre les mains du successeur de Corlàtean, Teodor Melescanu. Diplomate de carrière, ensuite directeur du Service de Renseignements Extérieurs et , dernièrement candidat à la présidence éliminé au premier tour, Melescanu revient , après presque deux décennies, à la tête de la diplomatie roumaine pendant un moment tendu.
Il affirme que son ministère a déjà adopté des mesures pour assurer le déroulement dans de bonnes conditions du deuxième tour : « Une simple simulation montre que la diminution du temps de vote pour chaque citoyen permettrait de doubler le nombre de ceux qui veulent voter. »
Ainsi, le formulaire assumant la responsabilité propre du votant disponible sur le site du MAE peut être rempli et seulement signé devant la commission de vote. D’autres auront des bics et des formulaires devant les sections pour abréger les procédures. Une liste de 800 employés du MAE sont mis à disposition pour appuyer le vote de l’étranger. Un nombre de sept cabines et sept tampons , le maximum légal, sera mis aussi à la disposition de chaque bureau de vote aménagés à létranger.