Mesures économiques et sociales
Le gouvernement de la coalition de gauche Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates a décidé jeudi que, dans le cas des contrats de travail à temps partiel, les contributions aux systèmes publics d’assurance maladie et de sécurité sociale soient calculées sur la base du salaire minimum. Cependant, dans le cas des étudiants, des élèves, des personnes handicapées et des retraités, le calcul prendra en compte le salaire mentionné dans le contrat de travail à temps partiel. Cette décision ne concerne pas non plus les personnes dont les revenus cumulés se situent au niveau du salaire minimum brut national. Ces nouvelles réglementations viennent compléter le Code fiscal et seront appliquées à partir du mois d’août.
Roxana Vasile, 21.07.2017, 13:06
Le gouvernement de la coalition de gauche Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates a décidé jeudi que, dans le cas des contrats de travail à temps partiel, les contributions aux systèmes publics d’assurance maladie et de sécurité sociale soient calculées sur la base du salaire minimum. Cependant, dans le cas des étudiants, des élèves, des personnes handicapées et des retraités, le calcul prendra en compte le salaire mentionné dans le contrat de travail à temps partiel. Cette décision ne concerne pas non plus les personnes dont les revenus cumulés se situent au niveau du salaire minimum brut national. Ces nouvelles réglementations viennent compléter le Code fiscal et seront appliquées à partir du mois d’août.
Le but en est d’enrayer l’évasion fiscale, a précisé le premier ministre social-démocrate Mihai Tudose: « C’est devenu une pratique qui existe toujours: le salarié a un contrat à temps partiel pour deux heures, ou quatre heures ou cinq, de travail par jour, la différence de salaire étant payée au noir, pour éviter l’Etat. »
Jeudi également, le gouvernement de Bucarest, a adopté un décret qui suspend, d’ici la fin de l’année, toute embauche dans le système public. Les dispositions ne s’appliquent pas aux établissements de la santé et de l’éducation nationale, a expliqué le premier ministre, Mihai Tudose: « Nous ne limogeons personne, mais nous dresserons un inventaire précis de tous ceux qui travaillent pour l’Etat. Le travail des fonctionnaires devrait profiter à l’Etat mais aussi aux citoyens. Nous rendrons efficaces leur acte administratif et les structures qu’ils représentent. »
Le gouvernement n’a pas oublié les Roumains de l’étranger ; il a modifié la procédure d’allocation des financements non remboursables censés soutenir leur activité. Le système de financement est amélioré et plus flexible, des fonds pouvant aussi être obtenus pour des projets axés sur le maintien des liens des Roumains de la diaspora avec le pays d’origine et la mise en avant de leurs intérêts.
La ministre déléguée aux Roumains de l’étranger, Andreea Păstârnac, explique: « Les fonds seront alloués selon des procédures moins bureaucratiques, en fonction de la réalisation des objectifs stratégiques. Autre élément nouveau – il est possible de définir des priorités géographiques et des thématiques pluriannuelles pour obtenir le financement ; nous espérons que les communautés roumaines, qui font des efforts énormes pour préserver et consolider des éléments identitaires, pourront devenir ainsi des bénéficiaires de la stratégie et du financement du Gouvernement roumain. »
L’Exécutif a mis au point, à l’intention des Roumains qui souhaitent travailler, étudier et vivre au-delà des frontières nationales, une campagne d’information. A partir du mois prochain, ils se verront expliquer les droits mais aussi les risques auxquels ils s’exposent en décidant de s’établir dans un autre pays. (Trad. Ileana Taroi)