Mesures d’urgence dans les hôpitaux pour soigner les malades de Covid
En Roumanie, la 4e vague de la pandémie bat
son plein. Le nombre des nouveaux cas d’infection ne cesse de croître tout comme
celui des personnes hospitalisées et des malades aux formes graves nécessitant
des soins intensifs. A l’heure où l’on parle, tous les 1 500 lits disponibles en
réanimation sont déjà occupés. Le nombre des nouvelles infections est à 50%
plus élevé par rapport à la semaine dernière, en même temps, le bilan des décès
causés par la Covid s’alourdit d’un jour à l’autre. Tout cela met une pression
immense sur le système sanitaire roumain. Si bien qu’il a fallu prendre des mesures
d’urgence pour venir plus vite en aide aux malades de Covid.
Daniela Budu, 05.10.2021, 11:04
En Roumanie, la 4e vague de la pandémie bat
son plein. Le nombre des nouveaux cas d’infection ne cesse de croître tout comme
celui des personnes hospitalisées et des malades aux formes graves nécessitant
des soins intensifs. A l’heure où l’on parle, tous les 1 500 lits disponibles en
réanimation sont déjà occupés. Le nombre des nouvelles infections est à 50%
plus élevé par rapport à la semaine dernière, en même temps, le bilan des décès
causés par la Covid s’alourdit d’un jour à l’autre. Tout cela met une pression
immense sur le système sanitaire roumain. Si bien qu’il a fallu prendre des mesures
d’urgence pour venir plus vite en aide aux malades de Covid.
Ainsi, les autorités de Bucarest ont-elles décidé de
suspendre pour les 30 jours à venir les interventions chirurgicales et l’admission
dans les hôpitaux des patients non-covid qui ne présentent pas d’urgence.
Le
chef du Département pour les situations d’urgence (DSU), Raed Arafat, explique
pourquoi une telle mesure a été prise : «C’est une des solutions mises en place
dans de nombreux pays lorsqu’ils ont été confrontés à de sérieux problèmes (sanitaires)
et à de vagues graves, comme celle que nous sommes en train de traverser. Nous
sommes forcés d’émettre un décret d’urgence pour les 30 jours à venir, stipulant
qu’à compter de la date de sa publication, les managers des unités sanitaires
publiques doivent demander la suspension des hospitalisations pour les
interventions chirurgicales et pour d’autres traitements ou investigations
médicales qui ne présentent pas d’urgence.»
Raed Arafat précise encore que les managers des hôpitaux
en question se chargeront de la distribution du personnel médical, le rendant
disponible pour les structures soignant les malades de Covid. En même temps, le
personnel des urgences sera complété par des médecins résidents et dans les hôpitaux
ayant un déficit de personnel le travail sera organisé en factions de 12
heures.
Le chef de la DSU espère quand même que la population
respectera les normes imposées par les autorités, pour pouvoir tenir sous contrôle
la situation épidémiologique. Pour l’instant, on n’envisage pas de placer en
quarantaine, la capitale, Bucarest, qui enregistre le plus grand nombre de cas
de coronavirus, en fait ce serait à éviter, vu « l’impact majeur » d’une
telle mesure.
De son côté, la manager de l’Institut Marius Nasta de Bucarest,
Béatrice Malher, affirme pour Radio Roumanie que les médecins sont confrontés
en ce moment à une situation sans précédent depuis le début de la pandémie : « Sans doute, ce que nous vivons en ce
moment, on n’a vécu durant aucune des vagues antérieures, ni en termes du
nombre des cas, ni en termes de difficulté, ni en termes de formes sévères
nécessitant des soins intensifs. Malheureusement, la plupart les malades admis
en soins intensifs nécessitent d’être intubés. En ce moment il n’y a pas de
traitement à même de guérir cette maladie. Le seul traitement est censé prévenir
l’infection au Sars-Cov-2 et c’est le vaccin. »
Notons pour terminer, que lundi l’Agence européenne du
médicament a approuvé l’administration de la 3e dose du vaccin Pfizer
pour les personnes âgées de plus de 18 ans, 6 mois après en avoir reçu la
2e dose. En Roumanie cela fait déjà une semaine que cette 3e
dose est administrée, sur toile de fond de la hausse alarmante des nouveaux cas
de la maladie. (trad. Valentina Beleavski)