L’état d’alerte est prolongé à nouveau en Roumanie
Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, le monde
entier doit relever des défis pour lesquels il faut trouver les solutions optimales
bien qu’il soit difficile d’estimer la durée de ce danger qui a bouleversé
toutes nos vies. Les effets de l’apparition de ce virus sont bien visibles dans
le système sanitaire et dans l’économie aussi, sur le marché du travail et dans
les relations interhumaines. Vu la rapidité de propagation du virus et ses
conséquences néfastes, le gouvernement de Bucarest a décidé jeudi de prolonger de
30 jours l’état d’alerte afin de pouvoir mieux lutter contre les effets de la
pandémie. Depuis la mi-mai, c’est pour la 5e fois consécutive que l’état
d’alerte est prolongé.
Leyla Cheamil, 15.10.2020, 12:12
Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, le monde
entier doit relever des défis pour lesquels il faut trouver les solutions optimales
bien qu’il soit difficile d’estimer la durée de ce danger qui a bouleversé
toutes nos vies. Les effets de l’apparition de ce virus sont bien visibles dans
le système sanitaire et dans l’économie aussi, sur le marché du travail et dans
les relations interhumaines. Vu la rapidité de propagation du virus et ses
conséquences néfastes, le gouvernement de Bucarest a décidé jeudi de prolonger de
30 jours l’état d’alerte afin de pouvoir mieux lutter contre les effets de la
pandémie. Depuis la mi-mai, c’est pour la 5e fois consécutive que l’état
d’alerte est prolongé.
Certaines normes s’imposent par le même document : le
port du masque est obligatoire dans les endroits à forte affluence, dans les
zones où l’incidence de contamination est de zéro à 3 cas par mille habitants
et à 50 m de distance de l’entrée des établissements scolaires. Dans les zones
où il y a plus de 3 cas par millier d’habitants, le port du masque est
obligatoire partout en plein air. Plusieurs conditions s’imposent aussi au
fonctionnement des restaurants, cafés et salles de spectacles.
Le secrétaire d’état au ministère de l’Intérieur, Raed
Arafat, précise : «Entre un taux d’incidence 0 et 1,5 par mille habitants
– les restaurants, cafés et cinémas fonctionneront à 50% de leur capacité. Entre
1,5 et 3 – à 30% de la capacité, et là où le taux d’incidence dépasse les 3 cas
par mille habitants, malheureusement, ils devront fermer.»
Il est toujours interdit d’organiser
des événements privés réunissant un grand nombre de participants, rappelle Raed
Arafat, alors que durant la future campagne électorale du scrutin législatif de
décembre les événements tenus dans les espaces clos ne pourront réunir plus de
20 personnes, alors qu’en plein air il sera possible d’en rassembler une
cinquantaine.
De même, il est obligatoire
de tester une fois par semaine le personnel des centres d’accueil pour les mineurs
et les personnes âgées, ce sont les Directions de santé publique qui s’en chargent.
Enfin, pour ce qui est des
voyageurs, les personnes qui arrivent en Roumanie pour un maximum de 3 jours
doivent présenter un test négatif au coronavirus. Les personnes qui souhaitent
passer plus de temps en Roumanie seront placées en quarantaine pendant 14 jours.
Sur la liste des pays à risque figurent actuellement les Etats-Unis, l’Espagne,
la France, les Pays-Bas et la Belgique.
Avant de terminer, précisons
que ces derniers jours, la Roumanie a rapporté des records négatifs dans la
lutte contre la pandémie : on vient de franchir le seuil des 4000 cas dépistés en
24 heures, alors que des centaines de patients sont en soins intensifs. Le nombre
des décès est lui aussi à la hausse. (Trad. Valentina Beleavski)