Les résolutions du Parlement européen
La première session sur 2020 du Parlement européen a débouché sur l’adoption de plusieurs résolutions sur des thèmes sensibles. Les parlementaires européens ont voté le Pacte vert présenté antérieurement par la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Selon la correspondante Radio Roumanie à Strasbourg, le Législatif européen a décidé que le futur pacte sur le climat soit encore plus ambitieux que les propositions de la Commission quant aux réductions des émissions de carbone.
Bogdan Matei, 16.01.2020, 11:52
La première session sur 2020 du Parlement européen a débouché sur l’adoption de plusieurs résolutions sur des thèmes sensibles. Les parlementaires européens ont voté le Pacte vert présenté antérieurement par la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Selon la correspondante Radio Roumanie à Strasbourg, le Législatif européen a décidé que le futur pacte sur le climat soit encore plus ambitieux que les propositions de la Commission quant aux réductions des émissions de carbone.
En fait, ce que le Parlement souhaite c’est que l’Union adopte tous ces objectifs avant la conférence de l’ONU sur les changements climatiques prévue en novembre, cette année. Les députés sont également en faveur d’un objectif intermédiaire pour 2040 afin de garantir que l’Union soit sur la voie de la neutralité carbone pour 2050. Pour réduire le risque de fuites de carbone dues aux différences en termes d’ambition climatique au niveau international, le Parlement demande un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières respectueux des règles de l’Organisation Mondiale du Commerce. Les députés avertissent qu’ils modifieront toute proposition législative pour répondre aux objectifs du pacte vert. Ils ont également avancé l’idée d’un projet censé réformer le fonctionnement de l’Union, afin qu’elle corresponde mieux aux attentes des citoyens.
Les parlementaires européens souhaitent que les citoyens participent activement aux grands débats sur la manière de relever les défis internes et externes qui n’avaient pas été anticipés au moment du traité de Lisbonne. Des personnes de tous les milieux, des représentants de la société civile et des parties prenantes aux niveaux européen, national, régional et local doivent être impliqués dans la décision des priorités de l’UE, stipule la résolution. Selon la vice-présidente de la Commission en charge de la démocratie et de la démographie, la Croate Dubravka Šuica, les institutions européennes n’arrivent pas toujours à répondre aux souhaits des citoyens. La manière à l’ancienne de faire de la politique ne fonctionne plus.
A présent, les Européens souhaitent qu’on les écoute et qu’on réagisse selon leurs attentes. On doit faire preuve de courage et chercher des solutions créatives et innovatrices afin d’aider la démocratie à mieux fonctionner – a précisé la responsable européenne, tout en ajoutant qu’une déclaration commune sur ce thème de la part du Parlement, de la Commission et du Conseil serait à même de paver la voie vers un partenariat unique. Réunis pour la première fois depuis le début de l’année, les députés européens ont également débattu des droits des Britanniques après le divorce de leur pays de l’UE. A leurs dires, l’accord de retrait comporte des dispositions équitables et équilibrés censées protéger les droits des citoyens pendant et après la séparation de leur pays de l’Union européenne. Pourtant, des problèmes persistent liés au nouveau système d’enregistrement des ressortissants européens souhaitant obtenir un droit de séjour au Royaume Uni. (trad. Ioana Stancescu)