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Les protestations se poursuivent

Les protestations, les plus amples depuis la chute du communisme, se poursuivent à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. Dimanche, elles en étaient arrivées au 13e jour consécutif. Tout a commencé le 31 janvier, lorsque le gouvernement de gauche formé de la coalition Parti social – démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a tenté d’opérer plusieurs modifications dans la législation pénale, notamment en ce qui concerne les faits de corruption. Investi en début d’année, le cabinet de Sorin Grindeanu a approuvé un décret d’urgence qui aurait dépénalisé plusieurs faits de nature pénale, dont l’abus de fonction. Une décision qui a engendré une forte réaction civique sur l’ensemble du pays – un demi-million de personnes sont descendues dans les rues il y a une semaine – doublée par de fortes critiques de la part des partenaires étrangers de la Roumanie. Au nom de l’unité sociale, aux dires du premier ministre Grindeanu, le gouvernement a fini par abroger ledit décret. Mais ni cette décision, ni la démission du ministre de la Justice, Florin Iordache, n’ont réussi à calmer les esprits. Les manifestations se sont poursuivies, les protestataires demandant désormais la démission du cabinet Grindeanu, auquel ils ne font plus confiance, disent-ils.

Les protestations se poursuivent
Les protestations se poursuivent

, 13.02.2017, 13:54

Les protestations, les plus amples depuis la chute du communisme, se poursuivent à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. Dimanche, elles en étaient arrivées au 13e jour consécutif. Tout a commencé le 31 janvier, lorsque le gouvernement de gauche formé de la coalition Parti social – démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a tenté d’opérer plusieurs modifications dans la législation pénale, notamment en ce qui concerne les faits de corruption. Investi en début d’année, le cabinet de Sorin Grindeanu a approuvé un décret d’urgence qui aurait dépénalisé plusieurs faits de nature pénale, dont l’abus de fonction. Une décision qui a engendré une forte réaction civique sur l’ensemble du pays – un demi-million de personnes sont descendues dans les rues il y a une semaine – doublée par de fortes critiques de la part des partenaires étrangers de la Roumanie. Au nom de l’unité sociale, aux dires du premier ministre Grindeanu, le gouvernement a fini par abroger ledit décret. Mais ni cette décision, ni la démission du ministre de la Justice, Florin Iordache, n’ont réussi à calmer les esprits. Les manifestations se sont poursuivies, les protestataires demandant désormais la démission du cabinet Grindeanu, auquel ils ne font plus confiance, disent-ils.

Par conséquent, le dimanche 12 février, la Place Victoriei de Bucarest, avoisinant le siège du gouvernement, a été de nouveau archipleine. Environ 50.000 personnes se sont munies de feuilles de papier rouges, jaunes ou bleues qu’elles ont éclairées à l’aide de leurs portables, transformant la place en un géant tricolore humain. Des messages lumineux contre le gouvernement étaient projetés sur les bâtiments entourant le siège du gouvernement, dont le déjà fameux « Je résiste » (Rezist). Les Bucarestois ont été rejoints par des dizaines de milliers de compatriotes d’autres grandes villes – Cluj, Sibiu, Timisoara, Brasov, Constanta ou Iasi, mais aussi de villes plus petites telles Galati (est) ou Oradea (ouest).

Les Roumains de l’étranger ne sont pas restés indifférents eux non plus. Des manifestations ont eu lieu en Italie – à Rome, Milan et Turin et en Espagne – devant l’Ambassade de Roumanie à Madrid, alors qu’à la Haye les protestataires roumains ont organisé leur 6e marche des deux dernières semaines. Une délégation des protestataires a remis une pétition à l’ambassadrice roumaine aux Pays-Bas, demandant un gouvernement propre, transparent et responsable.

Par ailleurs, depuis une semaine déjà des protestations moins amples ont lieu devant le siège de la présidence de Bucarest, où des milliers de personnes expriment leur soutien pour le gouvernement. Elles demandent la démission du président Klaus Iohannis, lui reprochant à encourager une fracture au sein de la société par son attitude, au lieu d’exercer son rôle de médiateur. Cela parce qu’au début des manifestations anti-gouvernementales, le chef de l’Etat avait rejoint les protestataires pour une quinzaine de minutes. De même, mardi dernier, le président a tenu au discours devant le Parlement, demandant à l’Exécutif de gouverner d’une manière transparente, prédictible et responsable. Klaus Iohannis a également demandé au Législatif, dominé par les sociaux-démocrates, de faire des lois pour la population et non pas pour des politiciens ayant des problèmes de nature pénale. (Trad. Valentina Beleavski)

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