Les prévisions économiques de printemps de la Commission européenne
Avec une baisse de sa croissance moins grave que prévu en 2020, l’économie roumaine pourrait atteindre son niveau d’avant la crise avant la fin de cette année, selon les prévisions de printemps de la Commission européenne. Sans pouvoir écarter l’incertitude associée aussi bien à l’évolution imprévisible de la pandémie de coronavirus qu’à l’approvisionnement en vaccins, l’Exécutif européen estime pour la Roumanie une hausse de 5,1 % de son PIB, ce qui placerait le pays en troisième position, derrière l’Espagne et la France. Par ailleurs, les prévisions de la CE tablent actuellement sur une croissance de 4,9 % de l’économie roumaine en 2022, un pronostic optimiste selon le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare, qui rappelle que les prévisions antérieures indiquaient une croissance de 3,8 % pour l’année en cours et de 4 % pour l’année prochaine. Alexandru Nazare :« Ces signaux positifs sont extrêmement réjouissants. Pourtant, je réitère mon appel à la prudence. Pour une croissance économique durable, la Roumanie doit maintenir le rythme record de ses investissements publics, parallèlement à un contrôle des dépenses engagées. »
Corina Cristea, 13.05.2021, 12:30
Avec une baisse de sa croissance moins grave que prévu en 2020, l’économie roumaine pourrait atteindre son niveau d’avant la crise avant la fin de cette année, selon les prévisions de printemps de la Commission européenne. Sans pouvoir écarter l’incertitude associée aussi bien à l’évolution imprévisible de la pandémie de coronavirus qu’à l’approvisionnement en vaccins, l’Exécutif européen estime pour la Roumanie une hausse de 5,1 % de son PIB, ce qui placerait le pays en troisième position, derrière l’Espagne et la France. Par ailleurs, les prévisions de la CE tablent actuellement sur une croissance de 4,9 % de l’économie roumaine en 2022, un pronostic optimiste selon le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare, qui rappelle que les prévisions antérieures indiquaient une croissance de 3,8 % pour l’année en cours et de 4 % pour l’année prochaine. Alexandru Nazare :« Ces signaux positifs sont extrêmement réjouissants. Pourtant, je réitère mon appel à la prudence. Pour une croissance économique durable, la Roumanie doit maintenir le rythme record de ses investissements publics, parallèlement à un contrôle des dépenses engagées. »
Suite aux efforts de consolidation fiscale et à la hausse significative du PIB, la Roumanie pourrait voir une diminution progressive de son déficit budgétaire. Selon la Commission européenne, le déficit pourrait chuter de 9,2 % en 2020 à 8 % cette année et à 7,1 % en 2022. L’Exécutif communautaire estime pour la Roumanie un taux d’inflation légèrement à la hausse, de 2,9 %, suivie par une baisse jusqu’à 2,7 % dans le courant de l’année prochaine. Dans son analyse économique actuelle, la Commission européenne prévoit une amélioration significative de la croissance économique européenne par rapport aux estimations faites en hiver. En revanche, la dette publique atteindra un niveau record dans le courant de l’année en cours. Vu l’actuel contexte de crise, les institutions européennes devront continuer à accorder leur soutien financier aux citoyens et aux entreprises.
Dans une allocution, le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni, a insisté sur la nécessité de maintenir encore les mesures de soutien à l’économie :« Nous devons éviter les erreurs qui pourraient compromettre la relance économique, à savoir un retrait prématuré des politiques de soutien aux activités. La pandémie peut toujours porter atteinte à la qualité, la force et la durée de la relance économique, mais la croissance économique dépend principalement de nous ». La Commission européenne préconise un niveau record des investissements publics en 2022, soit le niveau le plus significatif de ces dix dernières années, suite aux plans de relance et de résilience nationaux. Selon le rapport de l’Exécutif communautaire, le choc historique de la pandémie de coronavirus sur l’économie européenne a provoqué en 2020 une contraction de celle-ci de 6,1 %. (Trad. Ioana Stancescu)