Les partis préparent leurs listes en vue des prochaines élections pour le Parlement européen
Quelques mois seulement séparent l’Europe des élections européennes. Du coup, l’Union Sauver la Roumanie, une ancienne ONG transformée en parti, et la formation politique nouvellement créée PLUS de l’ancien premier ministre technocrate Dacian Ciolos ont décidé d’avancer une liste commune sous le nom de l’Alliance 2020 USR-PLUS.
Ştefan Stoica, 04.02.2019, 14:13
Quelques mois seulement séparent l’Europe des élections européennes. Du coup, l’Union Sauver la Roumanie, une ancienne ONG transformée en parti, et la formation politique nouvellement créée PLUS de l’ancien premier ministre technocrate Dacian Ciolos ont décidé d’avancer une liste commune sous le nom de l’Alliance 2020 USR-PLUS.
«Censée reconduire la Roumanie au sein de l’Europe, cette alliance représentera enfin l’alternative tellement attendue par tous les citoyens honnêtes et travailleurs qui souhaitent vivre dans un pays sans corruption. Cette alliance leur permettra d’exprimer leur vote d’une façon consciente et assumée », a lancé le leader de l’USR, Dan Barna, en ajoutant que leur liste commune est la meilleure jamais proposée par la Roumanie à ces élections. En tête de liste – Dacian Ciolos, ancien commissaire européen chargé de l’Agriculture et ancien premier ministre roumain. Monsieur Ciolos, qui se porte pour la première fois candidat au Législatif européen, a tenu à saluer la présence sur la liste de tant de jeunes parmi lesquels les futurs eurodéputés USR-PLUS devraient choisir leurs coéquipiers.
Dacian Ciolos est suivi par deux de ses anciens ministres – Cristian Ghinea, de l’USR, ancien ministre des Fonds européens, et Dragos Pislaru, de PLUS, ancien ministre du Travail, tout comme par la Roumano-Française Clotilde Armand, de l’USR, qui était sur le point de remporter les élections pour devenir maire du 1er arrondissment de la capitale, en 2016. Aux dires de ses fondateurs, l’Alliance USR-PLUS souhaite faire de son potentiel succès aux élections européennes un tremplin pour le scrutin électoral de 2020, en Roumanie.
Troisième parti à avoir désigné ses candidats, l’UDMR attend à présent que son Conseil permanent établisse l’ordre sur la liste. Un prochain Congrès de l’UDMR prévu en février invitera les candidats à un débat. L’occasion pour l’Union de présenter les points forts de son programme électoral et de lancer une action afin de recueillir des signatures de soutien des candidats en lice pour le Législatif européen.Le principal parti d’opposition de Roumanie, le PNL, n’a pas encore fixé sa liste de candidatures.
Le leader libéral, Ludovic Orban, affirme pourtant compter sur une dizaine de places éligibles. Selon lui, le parti qu’il dirige est, à l’heure où l’on parle, la seule force politique nationale capable d’influencer les décisions européennes en faveur de la Roumanie, tout simplement parce qu’il fait partie de la famille politique la plus forte d’Europe, le Parti populaire européen. Quant au PSD, le numéro 1 de la coalition au pouvoir, il n’a pas encore décidé qui seront ceux qui le représenteront au sein du Législatif communautaire.
En ce moment, le chef de file social-démocrate, Liviu Dragnea, se voit contraint à s’occuper plutôt des mécontentements que le projet de budget 2019 a provoqués dans les rangs des maires des grandes villes, parallèlement aux départs de plusieurs parlementaires, dans le contexte d’une majorité de plus en plus fragile. Le parti PRO România qui récolte des dissidents sociaux-démocrates est dirigé justement par l’ancien collègue de parti de Dragnea et ancien premier ministre roumain, Victor Ponta. (Trad. Ioana Stancescu)