Les nouvelles restrictions sont nécessaires
Le président roumain, Klaus Iohannis, a publiquement soutenu les nouvelles restrictions imposées mardi soir par le gouvernement pour limiter les infections par le virus SARS-CoV-2. A l’issue d’une réunion d’évaluation avec le premier ministre, les membres de l’exécutif et plusieurs médecins, le chef de l’Etat a accordé une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté des arguments et expliqué les mesures anti-épidémie. Il s’agit essentiellement du port obligatoire du masque dans tout le pays, tant dans les espaces clos que dans les espaces ouverts, du fonctionnement des écoles uniquement en ligne, de la fermeture des magasins à 21h00 au plus tard, et du couvre-feu pendant la nuit, à quelques exceptions près. Toute l’Europe traverse un moment dramatique, a souligné Klaus Iohannis :
Eugen Coroianu, 11.11.2020, 01:28
Le président roumain, Klaus Iohannis, a publiquement soutenu les nouvelles restrictions imposées mardi soir par le gouvernement pour limiter les infections par le virus SARS-CoV-2. A l’issue d’une réunion d’évaluation avec le premier ministre, les membres de l’exécutif et plusieurs médecins, le chef de l’Etat a accordé une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté des arguments et expliqué les mesures anti-épidémie. Il s’agit essentiellement du port obligatoire du masque dans tout le pays, tant dans les espaces clos que dans les espaces ouverts, du fonctionnement des écoles uniquement en ligne, de la fermeture des magasins à 21h00 au plus tard, et du couvre-feu pendant la nuit, à quelques exceptions près. Toute l’Europe traverse un moment dramatique, a souligné Klaus Iohannis :
« Il est évident que le virus a une propagation très forte maintenant, beaucoup plus forte qu’au printemps dernier. Certains États européens qui ont connu de faibles taux de maladie au cours de l’été sont maintenant au bord d’une grande crise sanitaire. Tant que nous n’aurons pas un vaccin efficace, il n’y a pas d’autre solution que d’imposer de nouvelles mesures restrictives, sévères, pour plafonner la courbe des infections. C’est la seule stratégie qui fonctionne et qui est adoptée par tous les pays confrontés à une explosion de nouveaux cas de maladie. La Roumanie se confronte, à son tour, à une situation extrêmement compliquée, et les restrictions qui sont entrées en vigueur n’ont qu’un seul but : protéger la population et réduire l’immense pression qui pèse sur le système sanitaire. Il est impératif d’éviter de bloquer les hôpitaux et de donner une chance à tous les malades d’être soignés, qu’ils soient atteints de COVID-19 ou d’autres affections. »
Il a également évoqué le sujet controversé de la fermeture des marchés, une mesure adéquate et temporaire selon lui. M Iohannis a accusé les sociaux-démocrates, d’opposition, de faire de la politique politicienne ; ils ont adopté au parlement – un organe qu’ils dominent — une loi qui autorise ces formes de commerce à continuer de fonctionner. Les libéraux, au pouvoir, ont qualifié la proposition du PSD de populiste, mais plusieurs parlementaires de l’opposition ont soutenu que les marchés agroalimentaires devaient être traités de la même façon que d’autres espaces commerciaux similaires. Toutefois, pour entrer en vigueur, la loi doit être promulguée par le chef de l’Etat.
Lors de la conférence de presse, le président Iohannis a réaffirmé que la Roumanie, en tant que membre de l’Union européenne, bénéficiera équitablement de vaccins contre le COVID lorsqu’ils apparaîtront sur le marché, et qu’une stratégie de vaccination existe déjà. Il a noté que les possibilités d’entreposage et de distribution de différents types de vaccins avaient été examinées et que les institutions responsables de ces vaccins avaient été définies. C’est le personnel de la santé et les personnes avec le plus grand risque de développer des formes sévères de la maladie qui seront immunisés d’abord. La lutte contre la pandémie est aussi un test de solidarité que nous sommes tenus de réussir, a conclu Klaus Iohannis.
(Trad. : Ligia)