Les ministres européens chargés des diasporas
Plusieurs millions de Roumains ont fait le
choix de partir vivre, temporairement ou définitivement, à l’étranger après la
révolution anticommuniste de 1989, pour étudier ou pour travailler. Ce sont
l’Italie et l’Espagne qui accueillent aujourd’hui les plus importantes
communautés roumaines. D’autres pays que les Roumains choisissent pour leur climat
politique ou social sont l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Autriche, la
France, la Belgique, les pays scandinaves ou arabes et les Etats-Unis. Cet
exode est la raison pour laquelle la Roumanie, à la tête du Conseil de l’Union
européenne actuellement, a choisi de mettre le sujet des communautés nationales
établies de l’étranger à l’agenda européen.
Leyla Cheamil, 19.03.2019, 13:10
Plusieurs millions de Roumains ont fait le
choix de partir vivre, temporairement ou définitivement, à l’étranger après la
révolution anticommuniste de 1989, pour étudier ou pour travailler. Ce sont
l’Italie et l’Espagne qui accueillent aujourd’hui les plus importantes
communautés roumaines. D’autres pays que les Roumains choisissent pour leur climat
politique ou social sont l’Allemagne, la Grande Bretagne, l’Autriche, la
France, la Belgique, les pays scandinaves ou arabes et les Etats-Unis. Cet
exode est la raison pour laquelle la Roumanie, à la tête du Conseil de l’Union
européenne actuellement, a choisi de mettre le sujet des communautés nationales
établies de l’étranger à l’agenda européen.
Lundi, a eu lieu à Bucarest une réunion des
ministres et des secrétaires d’Etat européens en charge des politiques pour la
diaspora. C’est pour la première fois qu’une réunion à ce sujet est organisée
par le pays qui détient la présidence tournante du Conseil de l’UE. Les
représentants de 17 pays membres présents à Bucarest ont analysé la manière des
pays européens d’établir des relations de collaboration économique et
culturelle avec leur diaspora, les initiatives qui visent le développement
linguistique et culturel des communautés de l’étranger et les politiques qui entrainent
une intégration rapide des membres de la diaspora. La libre circulation de la
main d’œuvre, la migration et l’intégration ont été au centre des discussions. La
ministre pour les Roumains du monde, Natalia-Elena Intotero, dresse le
bilan de la réunion : « Nous
avons fait un échange de bonnes pratiques et parlé de projets qui permettraient
à chaque Etat de soutenir la préservation de l’identité nationale de sa
diaspora. Nous avons noté l’intérêt des pays membres à développer des
politiques et des programmes de soutien au retour dans le pays d’origine pour
ceux qui le souhaitent. »
Présent à la réunion informelle de Bucarest,
le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, George Ciamba, a souligné
que les gouvernements des 28 devaient avoir pour priorité la défense des droits
et des intérêts de tous les citoyens, indistinctement du lieu où ils
choisissent de vivre, d’étudier, de travailler, d’innover ou « de
parachever leur héritage culturel ». George Ciamba a rappelé le fait que
la présidence roumaine du Conseil de l’UE avait réussi à obtenir l’accord
provisoire du Parlement européen pour la création de l’Autorité européenne pour
le travail. L’institution soutiendrait les pays membres dans la coordination
des sécurités sociales nationales et dans l’application des décisions de
l’Union dans le domaine de la mobilité de la main d’œuvre au niveau européen. (Trad.
Elena Diaconu)