Les enfants – vecteur de transmission de la Covid-19
La Roumanie a enregistré des nombres record d’infections au SARS-CoV-2. La semaine dernière, le bilan a dépassé 168 000 nouvelles contaminations, le plus élevé depuis le début de la pandémie de Covid-19, tandis que la journée de mercredi a été marquée par le plus grand nombre de nouveaux cas enregistré en 24 heures – plus de 34 000. Les décès sont moins nombreux que lors de la vague pandémique de l’automne, mais cette fois-ci c’est l’évolution de la pandémie chez les enfants qui inquiète. Les établissements scolaires à travers le pays organisent les cours en présentiel, vu que les lits d’hôpital dédiés aux malades de COVID sont occupés à moins de 75%, dans tous les départements.
Mihai Pelin, 31.01.2022, 11:52
La Roumanie a enregistré des nombres record d’infections au SARS-CoV-2. La semaine dernière, le bilan a dépassé 168 000 nouvelles contaminations, le plus élevé depuis le début de la pandémie de Covid-19, tandis que la journée de mercredi a été marquée par le plus grand nombre de nouveaux cas enregistré en 24 heures – plus de 34 000. Les décès sont moins nombreux que lors de la vague pandémique de l’automne, mais cette fois-ci c’est l’évolution de la pandémie chez les enfants qui inquiète. Les établissements scolaires à travers le pays organisent les cours en présentiel, vu que les lits d’hôpital dédiés aux malades de COVID sont occupés à moins de 75%, dans tous les départements.
Dimanche, 3 800 enfants ont été confirmés positifs, et ils étaient près de 36 000 sur l’ensemble de la semaine passée. Les enfants sont devenus un vecteur de transmission du nouveau coronavirus, le nombre de nouveaux cas augmentant de manière exponentielle d’un jour à l’autre, affirme la présidente de l’Association des médecins de famille du département de Ialomiţa (sud-est), Andreea Radu. « Il est bien connu que les petits transmettent très facilement la maladie, puisqu’ils évoluent dans de grandes collectivités. Bien que le variant Omicron semble avoir une évolution moins grave que les autres, notamment le variant Delta, on ne sait jamais dans quelle catégorie on est, si l’évolution sera bonne ou pas. », a-t-elle dit.
Certains hôpitaux aménagent des sections de pédiatrie COVID pour traiter les cas graves d’infection chez les enfants. Le directeur de l’Hôpital départemental des urgences de la ville de Slobozia (sud-est), Liviu Patrichi, avertit contre la multiplication de tels cas. « Notre problème, qui est différent de ceux liés aux autres vagues de la pandémie, est le nombre élevé de cas pédiatriques moyens et légers. Nous avons aménagé une section de pédiatrie COVID, avec neuf lits, dont la capacité est celle assumée dans le plan de résilience. », a-t-il précisé.
Le ministre de la santé, le médecin Alexandru Rafila, a conseillé aux parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants contre la COVID-19, de bien s’informer auparavant. Il a ajouté que l’immunisation des petits âgés de 5 à 11 ans se déroulait sans heurts, la bonne organisation du processus renforçant la confiance des parents. L’évolution à la hausse de cette vague de la pandémie se maintiendra dans les jours qui viennent, croit savoir le ministre Alexandru Rafila. Le nombre de malades hospitalisés s’accroit d’un jour à l’autre. Les complications, y compris les cas graves qui ont besoin de soins intensifs, sont provoqués en général par le variant Delta, confirmé dans environ 20% des nouvelles infections. Selon le ministre de la santé, d’ici environ deux semaines, le variant Omicron remplacera entièrement le variant Delta en Roumanie aussi, ce qui se traduira par moins de malades hospitalisés. Dans son opinion, cette vague de la pandémie sera la dernière à affecter gravement la santé publique, ce qui pourrait faciliter la reprise, au printemps, des activités les plus mises à mal par les restrictions imposées depuis deux ans, à savoir les événements publics et privés avec un grand nombre de participants. (Trad. Ileana Ţăroi)