Les avertissements de l’OMS
La situation s’avère dramatique dans les hôpitaux de Roumanie et un durcissement des mesures sanitaires s’impose en urgence afin de protéger notamment les catégories vulnérables. C’est là la conclusion d’une délégation de l’OMS ayant visité plusieurs établissements sanitaires de Roumanie et rencontré les membres des commissions parlementaires de la santé. Parallèlement au respect des restrictions sanitaires, la vaccination reste la principale solution à même de prévenir de nouvelles vagues pandémiques, a déclaré à Bucarest, l’experte OMS, Heather Papowitz. Et elle d’appeler les autorités roumaines à assurer une communication cohérente et claire afin que la population soit informée correctement. Heather Papowitz affirme que « Le plus important est de réunir tous les facteurs impliqués autour de la même table pour obtenir à la fin un seul projet d’intervention et une approche unanime pour contrôler la pandémie. Premier pas à faire est d’endiguer l’actuelle vague et réduire le taux de mortalité. La prise en charge du malade doit débuter par un système de soin primaire dont il devrait bénéficier tout en étant chez lui avant d’être transporté aux Urgences, se voir hospitalisé ou se retrouver en Soins Intensifs. Il est important d’éviter que la vie des patients soit mise en danger ».
Daniela Budu, 05.11.2021, 17:56
La situation s’avère dramatique dans les hôpitaux de Roumanie et un durcissement des mesures sanitaires s’impose en urgence afin de protéger notamment les catégories vulnérables. C’est là la conclusion d’une délégation de l’OMS ayant visité plusieurs établissements sanitaires de Roumanie et rencontré les membres des commissions parlementaires de la santé. Parallèlement au respect des restrictions sanitaires, la vaccination reste la principale solution à même de prévenir de nouvelles vagues pandémiques, a déclaré à Bucarest, l’experte OMS, Heather Papowitz. Et elle d’appeler les autorités roumaines à assurer une communication cohérente et claire afin que la population soit informée correctement. Heather Papowitz affirme que « Le plus important est de réunir tous les facteurs impliqués autour de la même table pour obtenir à la fin un seul projet d’intervention et une approche unanime pour contrôler la pandémie. Premier pas à faire est d’endiguer l’actuelle vague et réduire le taux de mortalité. La prise en charge du malade doit débuter par un système de soin primaire dont il devrait bénéficier tout en étant chez lui avant d’être transporté aux Urgences, se voir hospitalisé ou se retrouver en Soins Intensifs. Il est important d’éviter que la vie des patients soit mise en danger ».
A son tour, l’ancien représentant de la Roumanie auprès de l’Organisation mondiale de la santé, le médecin AlexandruRafila a déclaré que Bucarest avait fait des erreurs de communication au sujet du certificat sanitaire. La population n’a pas très bien compris en quoi ce document consiste et que pour en obtenir un, la vaccination n’était pas l’unique moyen, a affirmé Rafila. A ses dires, la Roumanie teste moins que d’autres pays qui recense un nombre similaire de cas, sauf que le nombre de tests de dépistage est cinq, voir dix fois plus grand. « Il est donc évident que chez nous, le dépistageest plutôt limité. Le pass sanitaire reste un sujet sensible de discussion, cela est vrai, mais ce n’est pas une raison d’éviter d’en parler. J’aimerais bien qu’on arrête les discussions contradictoires pro ou contre ce certificat. Les gens doivent bien comprendre à quoi un tel document peut servir, le fait qu’il offre aussi bien une protection individuelle que communautaire et qu’il reste une mesure parfaitement raisonnable si l’Etat appuie l’accès de la population à la vaccination et au dépistage » a affirmé AlexandruRafila.
Par ailleurs, au niveau mondial, l’OMS a tiré la sonnette d’alarme en affirmant « qu’une nouvelle fois, l’Europe est l’épicentre de la pandémie de COVID-19 ». « Si nous restons sur cette trajectoire, nous pourrions assister à un autre demi-million de décès dus au COVID-19 en Europe et en Asie centrale d’ici le premier février de l’année prochaine » estime l’OMS. Une fois de plus, c’est la couverture vaccinale insuffisante qui s’en fait responsable. Selon les données officielles, cela fait quelques mois déjà que les pays d’Europe affichent un taux de vaccination à la baisse. La situation demeure inquiétante notamment dans l’est de l’Europe, là où la couverture vaccinale est particulièrement faible, déplore l’OMS.