Les auditions au sein des Commissions parlementaires spécialisées
Au bout de trois jours d’auditions, les commissions parlementaires spécialisées ont donné leurs avis sur les ministres désignés par Florin Cîtu à faire partie de son futur cabinet. Ainsi, neuf ministres ont reçu le feu vert de leurs commissions. Il s’agit des ceux proposés à la tête des ministères de la Défense, de l’Environnement, de l’Agriculture, des Transports, de la Jeunesse et du Sport, des Affaires Etrangères, des Fonds européens, de l’Economie et des Affaires Intérieures. Au pôle opposé, on retrouve les ministres désignés à la tête des Finances publiques, de la Justice, des Travaux publics, de la Culture, de la Santé, de l’Education, du Travail et de la Protection sociale auxquels les commissions ont donné des avis négatifs.
Roxana Vasile, 06.03.2020, 13:12
Au bout de trois jours d’auditions, les commissions parlementaires spécialisées ont donné leurs avis sur les ministres désignés par Florin Cîtu à faire partie de son futur cabinet. Ainsi, neuf ministres ont reçu le feu vert de leurs commissions. Il s’agit des ceux proposés à la tête des ministères de la Défense, de l’Environnement, de l’Agriculture, des Transports, de la Jeunesse et du Sport, des Affaires Etrangères, des Fonds européens, de l’Economie et des Affaires Intérieures. Au pôle opposé, on retrouve les ministres désignés à la tête des Finances publiques, de la Justice, des Travaux publics, de la Culture, de la Santé, de l’Education, du Travail et de la Protection sociale auxquels les commissions ont donné des avis négatifs.
Le premier ministre par intérim et président du PNL, Ludovic Orban, s’est dit satisfait de la prestation de tous ceux auditionnés. « Toutes ces auditions, la confrontation avec des parlementaires plutôt incommodes, des questions piège auxquelles ils ont été obligés de répondre…l’obligation d’approfondir rapidement la problématique dans un domaine précis, tout cela a contribué à accroître la qualité des prestations des ministres auditionnés. Je dois vous dire que sur l’ensemble des ceux qui ont voté pour, la plupart l’ont fait en signe d’appréciation des prestations entendues ».
Après les auditions dans les commissions de spécialité des deux Chambres parlementaires et lors du vote consultatif, ce sera le tour des Bureaux permanents du Sénat et de la Chambre des députés de se réunir afin de fixer la date à laquelle le Parlement se réunira pour le vote d’investiture. Le programme de gouvernance, tout comme la composition du nouveau cabinet seront débattus lors d’une réunion commune des deux chambres du Parlement qui accordera par la suite, son vote de confiance au gouvernement. Le Législatif décidera la semaine prochaine la date à laquelle aura lieu le vote d’investiture pour le nouveau cabinet ayant à sa tête le premier ministre Florin Cîtu. La séance commune est censée avoir lieu avant le 13 mars.
Pour obtenir le vote du Parlement, Florin Cîtu a besoin de 233 voix. Sauf que voilà, ce vote est placé sous le spectre des élections anticipées, souhaitées aussi bien par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis que par les libéraux, confortés des résultats obtenus lors du scrutin européen et présidentiel de l’année dernière. Quant au PSD, le parti rejette ce scénario. Mais, puisqu’en Roumanie, les jeux politiques se font et se défont au gré des intérêts, on ne saurait prédire le résultat avant le vote. Rappelons pourtant que début février, le gouvernement monochrome du libéral Ludovic Orban a été démis par motion de censure. Par la suite, ce fut toujours Ludovic Orban que le chef de l’Etat a désigné pour former un nouveau gouvernement. Mais puisque le vote d’investiture est tombé à l’eau faute de quorum et que Ludovic Orban a déposé son mandat de premier ministre désigné, ce fut à Florin Cîtu de se voir confier la tache de former un gouvernement. (trad. Ioana Stancescu)