L’effet du coronavirus sur l’industrie du tourisme
La dissémination
du nouveau coronavirus, le COVID-19, paralyse le tourisme dans de nombreuses
régions du monde. Après l’apparition de l’épidémie dans le nord de l’Italie, le
gouvernement de Rome s’attend à des pertes économiques importantes, vu que le
secteur du tourisme produit 13% du Produit Intérieur Brut du pays. Le Carnaval
de Venise a tiré le rideau deux jours plus tôt que prévu, à Milan, la semaine
de la mode a été écourtée, le mondialement célèbre Duomo, une des principales
attractions touristiques de la même ville, a été fermé, tout comme le théâtre
de La Scala. La rapide dissémination du coronavirus a eu pour résultat le
confinement d’un hôtel entier à cause d’un cas de contamination sur l’île
espagnole de Tenerife. En France, le plus récent foyer d’infection important en
Europe, l’emblématique Musée du Louvre a fermé ses portes dimanche, les
personnels invoquant leur droit de cesser le travail en cas de danger. Le Salon
du livre de Paris, qui aurait dû avoir lieu du 20 au 23 mars, a été annulé. Les
tour-opérateurs allemands sont eux-aussi inquiets et envisagent une baisse
sévère de leur chiffre d’affaires, auquel les touristes chinois contribuent
annuellement à hauteur de 8 milliards d’euros. Et la liste des problèmes peut
continuer !
Roxana Vasile, 02.03.2020, 13:07
La dissémination
du nouveau coronavirus, le COVID-19, paralyse le tourisme dans de nombreuses
régions du monde. Après l’apparition de l’épidémie dans le nord de l’Italie, le
gouvernement de Rome s’attend à des pertes économiques importantes, vu que le
secteur du tourisme produit 13% du Produit Intérieur Brut du pays. Le Carnaval
de Venise a tiré le rideau deux jours plus tôt que prévu, à Milan, la semaine
de la mode a été écourtée, le mondialement célèbre Duomo, une des principales
attractions touristiques de la même ville, a été fermé, tout comme le théâtre
de La Scala. La rapide dissémination du coronavirus a eu pour résultat le
confinement d’un hôtel entier à cause d’un cas de contamination sur l’île
espagnole de Tenerife. En France, le plus récent foyer d’infection important en
Europe, l’emblématique Musée du Louvre a fermé ses portes dimanche, les
personnels invoquant leur droit de cesser le travail en cas de danger. Le Salon
du livre de Paris, qui aurait dû avoir lieu du 20 au 23 mars, a été annulé. Les
tour-opérateurs allemands sont eux-aussi inquiets et envisagent une baisse
sévère de leur chiffre d’affaires, auquel les touristes chinois contribuent
annuellement à hauteur de 8 milliards d’euros. Et la liste des problèmes peut
continuer !
En Roumanie, un nombre grandissant de personnes renoncent aux
vacances prévues à l’étranger, par peur du coronavirus et des mesures de mise
en quarantaine. Les autorités ont fait savoir que les gens qui avaient acheté
des séjours dans des régions touchées par le COVID-19 pouvaient récupérer
entièrement leur argent, sans pour autant recevoir aussi des dédommagements. La
mesure concerne en fait seulement les séjours contractés dans les zones
fortement touchées par l’épidémie, comme, par exemple, le nord de l’Italie, ou
encore les régions chinoises de Wuhan, Beijing, Shanghai et Shenzhen. Puisque
des premiers cas de contamination ont aussi été enregistrés en Roumanie, il y a
des Roumains qui ont purement et simplement annulé leurs plans de passer des
vacances dans des destinations touristiques nationales. Dans le département de
Tulcea, connu pour héberger la réserve de la biosphère du Delta du Danube,
inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, certains voyagistes n’ont plus
enregistré des réservations, tandis que d’autres ont reçu des demandes
d’annulation de commandes de transport routier vers la région. Cătălin
Ţîbuleac, président de l’Association « Delta Dunării », considère
qu’il faut agir, avant qu’il ne soit trop tard: « De toute façon, l’industrie du tourisme vit des moments difficiles, à
commencer par la ressource humaine, qui n’existe presque plus. S’il s’y ajoute
une épidémie, avec un impact sur la présence des touristes à Tulcea, à
Constanţa ou ailleurs en Roumanie, il faudra discuter, au niveau gouvernemental,
avec les représentants de la zone économique, afin d’identifier des solutions
pour venir en aide au secteur du tourisme. », a-til affirmer.
Dans un article publié sur Profit.ro et intitulé « Le
coronavirus et le tourisme », le médecin, entrepreneur et président de la
Chambre de commerce et d’industrie roumano-allemande, Dragoş Anastasiu, écrit
que les gens devraient garder leur calme, leur sens de la logique et leur
optimisme, ils devraient aussi être prudents, mais continuer de mener une vie
normale. (Trad. : Ileana Ţăroi)