L’école doit continuer malgré la pandémie
Daniela Budu, 22.11.2021, 12:25
Dans une interview pour la télévision publique, le
ministre par intérim de l’Education, Sorin Cîmpeanu, a expliqué : « 1
792 établissements scolaires ont dû rester en ligne, vue qu’ils fonctionnent
dans des localités où le taux d’infection est supérieur à 3 cas pour 1000
habitants et aussi parce que le taux de vaccination du personnel didactique est
inférieur à 60 %. Là où le taux d’infection est très bas, notamment en milieu
rural, et où Internent est difficilement accessible, ce n’est pas logique d’obliger
les enfants à faire des cours en ligne. Donc, dans les localités où le taux d’infection
est inférieur à 3 cas, le fonctionnement d’une école n’est pas conditionné par
le taux de vaccination des enseignants. A plus de 3 cas, il faut qu’au moins
60 % du personnel d’une école soit vacciné (pour pouvoir dispenser des cours en
présentiel) ».
Il a fait à nouveau appel aux professeurs et aux élèves à
se faire vacciner. A présent, plus de 400 000 jeunes âgés de plus de 12 ans
sont immunisés contre le coronavirus, soit 33 % du total des jeunes éligibles.
Pour ce qui est du personnel du système éducationnel, les données officielles
font état d’un taux de vaccination de 70 %.
Par ailleurs, cette semaine les écoles devraient être dotées
de tests salivaires rapides antigéniques non-invasifs. C’est une première pour
l’enseignement roumain, alors que d’autres pays, tels la France, ont introduit
ces tests depuis la rentrée.
Pour ce qui est de la mise en place de ce système de
tests, le secrétaire d’Etat au sein du ministère de l’Education, Sorin Ion, a expliqué :
« Le conseil d’administration de chaque établissement scolaire décide si le
test se fait à l’école ou bien à domicile, sous la surveillance du parent ou du
représentant légal de l’enfant. Par conséquent, chaque école fera le choix en
fonction de ses spécificités ou de la disponibilité de son personnel ».
Initialement, les autorités avaient annoncé que les
tests salivaires allaient être effectués exclusivement par l’école. Pourtant,
les syndicats de l’éducation ont affirmé que cela pourrait bloquer l’activité
des établissements scolaires, voire les transformer dans des foyers d’infection.
Ils ont donc demandé que les tests soient effectués à domicile. Cela a déterminé
les autorités à changer d’avis et à permettre à chaque école de décider si elle
peut – oui ou non – tester les enfants. (Trad. Valentina Beleavski)